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Même condamné, Gerson reste une option pour Holtz : «Je ne suis pas son juge»


Pour Luc Holtz, Gerson Rodrigues "est extrêmement décisif". (photo archives Editpress)

Le sélectionneur l’assure : il convoquera son attaquant star si son conseil d’administration ne l’en empêche pas.

Gerson Rodrigues en a pris pour 18 mois avec sursis, au lendemain d’un match très abouti contre le Kazakhstan (2-1). Avant que la justice ne fasse son travail, on avait bien tenté de savoir si la fédération avait anticipé le verdict et déterminé quelle serait sa ligne de conduite. Peine perdue : selon Paul Philipp, il faudrait «en discuter en conseil d’administration».

Cela a-t-il été fait ? Si c’est le cas, en tout cas, rien n’est arrivé aux oreilles du sélectionneur, qui s’est fait sa religion tout seul sur l’éventuel devoir d’exemplarité à respecter pour des garçons portant le maillot national.

En son temps, Dan Da Mota avait, lui aussi, connu des démêlés avec la justice et cela ne l’a pas empêché de finir à plus de cent sélections dont une bonne partie sous les ordres de son ancien coach à Etzella. Pourquoi en irait-il différemment avec Rodrigues ? «Moi, aujourd’hui, je ne suis pas son juge. Ce qu’il fait de sa vie, dans le civil, c’est son affaire. Ce n’est pas à moi de le sanctionner. J’attends de savoir ce qu’en dit mon conseil d’administration. Alors si je reçois un message, une quelconque information qui me demande de m’adapter à une interdiction, je le ferai. Mais moi, je le regarde comme mon joueur et sur les derniers rassemblements, il a été irréprochable tant sur le terrain qu’en dehors. Il a été sérieux. Alors pour le moment, cela ne m’inquiète pas. Mais si une décision était prise par la FLF en sa défaveur, cela porterait un coup à notre secteur offensif, car il est extrêmement décisif.»