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Mandy Minella, une série de revers à oublier


À Moulins-lès-Metz, Mandy Minella a décompressé loin de la pression du circuit WTA. (Photo Raphaël Ferber)

À peine revenue de Wimbledon où elle a retrouvé des couleurs, Mandy Minella, retombée à la 208e place WTA, confie avoir traversé une grosse période de doutes qu’elle espère derrière elle.

En moins de 24 heures, Mandy Minella est passée des courts de Wimbledon, où elle a été éliminée en double jeudi, au court central Arthur Ollinger du Waves Open de Moulins-lès-Metz. Vendredi, dans ce cadre champêtre du club de la Saussaie, la n°1 luxembourgeoise, venue seule en voiture, a difficilement remporté son quart de finale face à la Française Constance Sibille (n°316) en trois sets, 7-5, 3-6, 7-5. Avant de buter samedi en demies contre une autre Française, Amandine Hesse (n°212), en deux sets, 6-7(5) 4-6.

La transition entre Wimbledon et Moulins-lès-Metz, ce n’est pas trop dur ?

Mandy Minella : Ce n’est pas facile, je suis rentrée à 3h vendredi mais j’ai suffisamment d’expérience pour pouvoir m’adapter. J’ai eu un peu de mal mais bon, J’ai fait des bonnes choses. Des moins bonnes aussi.

Pourquoi disputer ce tournoi si près de Wimbledon, alors qu’il n’y a aucun point WTA à y gagner ?

Par pur plaisir. Je n’ai aucune pression ici. Je viens, je joue des bons matches. Je joue contre des filles que je connais bien. J’avais aussi promis que je viendrai à partir du moment où je n’aurais plus rien à faire à Wimbledon. C’est à 45 minutes du Luxembourg, alors…

Quel regard portez-vous sur votre Wimbledon ?

Je suis super contente, j’estime que c’est mon meilleur Wimbledon depuis que je joue au tennis. J’ai remporté mon premier match sur gazon, j’ai gagné contre Dominguez Lino qui était tête de série n°1 des « qualifs » et contre qui je n’avais gagné qu’un match en cinq rencontres. Et puis en finale, j’ai affronté une Siegemund qui a mieux joué que moi ce jour-là (NDLR : 4-6, 3-6). J’étais un peu déçue de ne pas atteindre le tableau final, mais bon.

Vous avez joué en double avec la Polonaise Magda Linette et non avec Mona Barthel, votre habituelle partenaire, qui était pourtant engagée en simple et en double à Londres. Pourquoi ?

(Son visage se ferme un peu) En fait, sur les derniers jours avant que le tournoi commence, la liste en double est devenue très relevée. Avec Mona, on était encore au-dessus du « cut » même si on avait reculé de quelques crans dans la hiérarchie. Mona a eu peur qu’on sorte de la liste au dernier moment et elle a décidé de changer de partenaire pour être certaine d’être dans le tableau. On avait tout calculé, on pouvait entrer. J’ai dû me trouver quelqu’un d’autre. Magda a eu exactement la même mésaventure avec Alizé Cornet. On a pris notre revanche même si on a affronté une paire trop forte pour nous (NDLR : elles se sont inclinées face à Kristina Mladenovic et Timea Babos, 4-6, 1-6). Je ne pense pas qu’on jouera souvent ensemble avec Magda.

Allez-vous retrouver Mona Barthel ?

On verra… Je pense que je vais changer de partenaire. Il y a eu deux-trois trucs… On (NDLR : avec Tim Sommer, son entraîneur et mari) a beaucoup fait pour elle. Parfois, on attend quelque chose en retour. Je vais penser un peu plus à moi.

Entretien avec Raphaël Ferber

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