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Les rugbymen luxembourgeois décryptent la Coupe du monde


La coupe du monde de rugby a démarré ce vendredi. Nos spécialistes Luxembourgeois décryptent la compétition ! (Photo : AFP).

Le Japon accueille à partir de ce vendredi et jusqu’au 2 novembre la neuvième Coupe du monde. Nous sommes allé interroger Eugene Mark Gillespie (RC Luxembourg) et Arnaud Tribellini (Walferdange) qui livrent leurs impressions sur ce Mondial.

Que vous inspire le Japon ?

Eugene : «La nourriture, une approche de la vie différente, un souci du détail, le travail collectif pour le bien du plus grand nombre. Les Japonais ont une histoire fascinante, imprégnée de folklore! De plus, leur équipe de rugby, The Cherry Blossoms (NDLR : Fleurs de Cerisier), a contribué à rendre plus spectaculaire le rugby international. Il suffit de demander à tous les fans des Springboks qui étaient à Brighton en 2015 (NDLR : le Japon avait battu l’Afrique du Sud 34-32)!»
Arnaud : «Je n’y suis jamais allé, mais c’est un pays qui, vu de l’extérieur, a une culture intéressante. Certains collègues sont mariés avec des Japonaises. En fait, mes connaissances sur le Japon se résument à des clichés. Par contre, concernant le rugby, je m’attends à ce qu’il fasse quelque chose de bien. Tombeur de l’Afrique du Sud en 2015, je le vois atteindre les quarts de finale.»

Arnaud Tribellini de Walferdange (Photo : DR).

Arnaud Tribellini de Walferdange (Photo : DR).

Votre favori ?

Eugene : «L’Angleterre a atteint son apogée au bon moment. Elle possède une bonne profondeur de banc et peut s’adapter à n’importe quelle opposition. De plus, et c’est important, elle a envie de se reprendre après son échec, chez elle, lors de la dernière édition.»
Arnaud : «Je suis franco-italien, donc je supporte les deux équipes. Enfin, je supporte… les jours de match, je n’ai pas de peinture sur les joues, hein… Ceci étant, pas sûr que la France sorte de sa poule. D’ailleurs, son premier match contre l’Argentine sera déjà décisif. Pour la victoire, comme en rugby la hiérarchie est assez respectée, je penche pour la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique du Sud.»

Le joueur à suivre ?

Eugene : «Le pilier anglais Joe Marler. Véritable moteur de la première ligne, son rythme de travail et l’énergie qu’il donne à l’équipe sont une vraie source d’inspiration.»
Arnaud : «Contrairement à d’autres sports collectifs, en rugby, rares sont les individualités capables de faire la différence à elles seules. Quand c’est le cas, c’est généralement un demi d’ouverture, comme Jonny Wilkinson. Sur ce Mondial, je vais suivre Alun-Wyn Jones, le capitaine du pays de Galles. S’il gagne le Tournoi des Six Nations, c’est grâce à lui. Il y a quelques jours lors d’une séance d’entraînement, il s’était adressé aux spectateurs en japonais et en respectant un certain rituel. La classe!»

L’équipe dont vous ne supporteriez pas la victoire ?

Eugene : (Il rit) «Oh non, pas la France! Je n’arrêterais pas d’en entendre parler lors des séances d’entraînement!»
Arnaud : «Franchement? Aucune. En tout cas, je n’y associe aucune nationalité. Par contre, ce qui me gênerait, c’est que le vainqueur développe un jeu assez haché, heurté, pas beau quoi…»

Eugene Gillespie (RC Luxembourg).

Eugene Gillespie (RC Luxembourg).

Votre meilleur souvenir de Coupe du monde ?

Eugene : «En 1995, les All Blacks avaient une consigne : « N’oubliez pas que le rugby est un jeu d’équipe, vous devez donc tous les 14 passer le ballon à Jonah (Lomu) ».»
Arnaud : «L’équipe d’Angleterre championne du monde (2003), car c’est la seule équipe européenne à l’avoir gagnée pour l’instant.»

Charles Michel

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