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[Karaté] Du bronze pour Jenny Warling


Jenny Warling, ici aux côtés de l’entraîneur national Raphael Veras, pose avec sa belle médaille de bronze.  (photo FLAM)

La Luxembourgeoise commence l’année avec une médaille à l’Open de Paris. Encourageant.

Jenny Warling partait un peu dans l’inconnu à l’occasion de cet Open de Paris, qui n’avait plus la classification K1 Premier League. En effet, l’ancienne championne d’Europe avait éprouvé le besoin de faire un bon break après s’être fait «voler» une place en finale des derniers championnats du monde à l’automne dernier. Une pause de plus de deux mois avant de reprendre le karaté il y a à peine deux semaines : «Je risque de manquer un peu de timing et de précision. Mais j’ai pas mal d’expérience», confiait la Walferdangeoise avant d’entrer en lice à Paris.

Elle avait besoin de faire une compétition avant de s’aligner, mi-février, à Fujaïrah, aux Émirats, lors d’un K1 qui désignera les deux dernières places pour les World Games de Birmingham, à l’été prochain. L’actuelle neuvième mondiale est à la lutte avec cinq autres combattantes pour décrocher ce premier objectif de la saison. Elle espérait donc prendre part au maximum de combats possible à Paris avant de défier les meilleures mondiales. Vendredi, ça s’était globalement bien passé même si le tirage au sort n’avait pas été clément avec elle, puisqu’elle héritait dès le deuxième tour de l’Ukrainienne Anzhelika Terliuga, qui n’est autre que la n° 1 mondiale. Après une courte défaite qui l’avait laissée un peu sur sa faim, elle avait ensuite pu prendre part aux repêchages où elle avait pulvérisé une jeune combattante française inexpérimentée. Elle avait notamment pu travailler ses coups de pied, dans l’optique d’ajouter une arme à son arsenal quand viendra le temps des plus gros combats.

Pola Giorgetti s’est estimée flouée

Sa performance (9-0) lui avait donc ouvert les portes de la petite finale, qui se déroulait dimanche. Opposée à une Lettone qu’elle avait déjà battue à Budapest l’année dernière, Jenny Warling se méfiait d’une adversaire, jeune, technique et très grande. Face à Marija Luize Muizniece, la Luxembourgeoise a décroché le premier point, s’assurant un reste de combat plus tranquille : «Il y a eu deux drapeaux pour moi et un pour elle. J’avais un peu de mal à me déplacer à cause des tapis très glissants, mais sinon je suis contente. C’était important pour moi de revenir à la compétition. Je sais que je peux encore m’améliorer, mais j’ai fait de mon mieux avec les moyens du bord. Je trouve que j’ai plutôt bien géré», explique une Jenny Warling bronzée après une victoire sur le score de 2-0.

La veille, Pola Giorgetti (+68 kg) n’avait pas eu de chance avec le tirage au sort. En effet, elle est tombée d’entrée sur la championne de France en titre. Malgré une belle résistance, elle a dû s’incliner (0-4) contre Nancy Garcia, future vainqueure. Le point positif, c’est qu’elle a pu disputer les repêchages. Malheureusement, le sort ne l’a une nouvelle fois pas aidée puisqu’elle a hérité de la Finlandaise Titta Keinänen, septième au ranking mondial : «Je suis rentrée dans le combat de manière positive. Un mawashi au ventre m’a permis de mener 2-0 pendant pas mal de temps.» Malheureusement, l’histoire se termine mal : «Elle m’a mis un coup de pied à la tête que j’ai bloqué. Mais les juges ont décidé d’attribuer les trois points.» Pas de possibilité de réclamer le replay. En effet, cette carte n’est disponible que pour avoir des points et non en retirer. Pola Giorgetti, finalement dominée 2-3, accusait forcément le coup. Mais voulait retenir le positif : «J’ai réussi à tenir contre une fille très bien classée. Je dois m’appuyer là-dessus pour la suite.» Et la suite, c’est dès la semaine prochaine, du côté de Pampelune, pour un tournoi Série A où les Luxembourgeois seront présents en ligne.

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