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Kaiserslautern : Becca n’a pas dit son dernier mot


Officiellement, Flavio Becca n'est plus preneur. Et officieusement? Cela reste à voir et quelque chose semble suggérer que l'on n'est plus à un rebondissement près dans le feuilleton de la reprise du FC Kaiserslautern par l'argentier luxembourgeois. (photo Gerry Schmit)

La reprise de ce club mythique qu’est Kaiserslautern est une course de fond(s). Et si l’ultimatum posé par Flavio Becca pour valider son offre de reprise a, semble-t-il, expiré lundi soir en voyant l’un des membres du conseil consultatif, Michael Littig (dont Becca avait exigé la démission), présenter une nouvelle voie via des investisseurs locaux, elle reste malgré tout dans les cartons, bien au chaud.

Officiellement, Flavio Becca n’est plus preneur. Et officieusement? Cela reste à voir et quelque chose semble suggérer que l’on n’est plus à un rebondissement près dans le feuilleton de la reprise du FC Kaiserslautern par l’argentier luxembourgeois. Ce dernier avait posé un ultimatum pour lundi soir. Soit Michael Littig sortait de l’organigramme et ses conditions de reprise étaient acceptées en l’état, soit son offre ne tenait plus. Or, Littig est arrivé lundi avec une contre-offre émanant d’investisseurs locaux, qu’il aurait présentée en conseil consultatif. Elle se montait à trois millions d’euros, ce qui permettrait aux Roten Teufel de pouvoir s’aligner la saison prochaine en 3e Bundesliga.

Une offre alternative qui pose question

Un moindre mal, mais une option qui ne lève pas tous les doutes, loin de là. Déjà, parce qu’au regard des difficultés financières du club, ces trois millions sont une paille qui permet de gagner une année mais pas de prévoir sur le long terme. L’offre émise par Flavio Becca semblait en tout cas garantir des investissements conséquents ces prochaines années, qui auraient permis notamment de viser la première partie de tableau au printemps 2020, voire éventuellement la montée en 2e Bundesliga. Monter d’un échelon garantirait dix millions d’euros de recettes supplémentaires au club, ce qui serait une véritable bouffée d’oxygène. Il y a aussi le fait que Quattrex, l’organisme de prêt qui a soutenu Kaiserslautern dans le passé, aurait soumis la perpétuation de ses aides… au projet Becca, tout autant que l’un des principaux sponsors du club, Lagardère, qui s’occupe du marketing du club.

Bref, on n’en a pas fini avec cette histoire, puisque l’offre alternative pose énormément de questions. Et que, selon nos informations, le conseil consultatif du FCK aurait demandé à Flavio Becca de maintenir active sa proposition quelques jours encore… le temps de vérifier la crédibilité de cette reprise, Michael Littig ayant été a priori dans l’incapacité de présenter des preuves concrètes de l’effectivité de cette offre «régionale». Flavio Becca aurait refusé de s’exécuter, mais il se murmure qu’il reste tout de même dans une position d’attente plutôt confortable. Kaiserslautern a en effet jusqu’à la fin du mois pour boucler son affaire. En sachant pertinemment que son budget serait bien plus confortable avec l’option Becca. «Wait and see»…

Julien Mollereau

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