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[Handball] Diekirch décroche le précieux sésame


La joie des joueurs de Diekirch après ce succès qui leur ouvre les portes des play-offs. (Photo : luis mangorrinha)

AXA LEAGUE Au terme d’un énorme combat physique (14-17), les joueurs de Diekirch ont validé leur billet pour les play-offs et condamnent le Standard à jouer les play-downs.

«Soit on peut tout gagner, soit on peut tout perdre», résumait au cours de la semaine Rafael Zmijewski, l’entraîneur de Diekirch. Eh bien, ses hommes et lui peuvent savourer. En s’imposant dans la salle du Standard, au terme d’un match électrique (14-17), les Diekirchois ont décroché la 6e place, synonyme de qualification pour les play-offs. En revanche, leurs adversaires du soir disputeront les play-downs.

Comme on pouvait s’y attendre, l’enjeu prend le pas sur le jeu dans cette entame de match. La tension est palpable et les approximations sont nombreuses. Et d’un côté comme de l’autre, l’agressivité est de mise. Les contacts sont rugueux, parfois même à la limite de l’acceptable. À tel point qu’après six minutes de jeu, seulement quatre petits buts ont été inscrits (2-2).

Il faut dire aussi que les défenses contraignent, tour à tour, l’adversaire à prendre des tirs forcés. Et puis, les deux gardiens semblent être dans un grand soir : Zuzo stoppe avec autorité le jet de 7 mètres de Brukwicki, puis le portier du Standard est imité dans la foulée par son homologue de Diekirch, qui, lui, s’impose face à Massard-Chenet (3-3, 10e).

Deux gardiens en état de grâce

Quelques minutes plus tard, le très expressif Rodrigues Oliveira se permet même de chambrer Kermel après une double parade monumentale (5-4, 15e). Les contacts sont de plus en plus âpres, à l’image de celui entre Stoean et Cioban. Ce dernier reste au sol quelques instants avant de se relever en grimaçant. En supériorité numérique, le Standard prend trois longueurs d’avance grâce à Nguyen (7-4, 19e).

Muet jusqu’à présent, Szymyslik, le meilleur marqueur du championnat, permet aux siens de revenir au score (7-5, 20e, puis 8-7, 28e). Au retour des vestiaires, les gardiens, déjà très en vue en première période, continuent leur match dans le match. Zuzo arrête un nouveau jet de 7 mètres et Rodrigues Oliveira enchaîne deux parades coup sur coup. Diekirch hausse son niveau de jeu et passe devant (8-10, 35e). «Honnêtement, c’était bien qu’on soit mené lors de la première mi-temps. Je m’attendais à ce qu’on revienne plus fort ensuite», explique le technicien diekirchois.

Le Standard n’y est plus. Les mains sont fébriles. «Appliquez-vous sur les passes», peut-on même entendre depuis le banc. La confiance a changé de camp. Rodrigues Oliveira en est l’une des raisons. Le dernier rempart de Diekirch continue d’écœurer ses adversaires en multipliant les arrêts. Après douze longues minutes sans marquer, les locaux retrouvent enfin le chemin des filets par l’intermédiaire de Chorus (9-10, 42e). Le numéro 7 du Standard sonne la révolte.

Une fin de match haletante

À la suite d’un énorme contact entre Stoean et Kremer, qui retombe mal et qui semble sévèrement touché, une altercation éclate. Après avoir calmé les esprits, les arbitres décident d’exclure temporairement le joueur de Diekirch. Le Standard en profite et recolle grâce à Nguyen, dans tous les bons coups (12-12, 47e). Sur un jet de 7 mètres, Brukwicki permet à son équipe de repasser en tête (12-13, 49e).

Après un énième arrêt de Zuzo, les joueurs de Martin Hummel ont la balle d’égalisation entre leurs mains. Elle est mal négociée et Diekirch récupère. Pire encore, Massard-Chenet écope de deux fois deux minutes (13-15, 56e). Le Standard terminera la partie en infériorité numérique. Mais à une minute trente du terme, Chorus prolonge un peu plus le suspense (14-15, 58e). Sur un nouveau jet de 7 mètres, Brukwicki ne tremble pas (14-16, 59e) avant de sceller définitivement le sort de cette partie (14-17, 60e). Diekirch peut exulter, le Standard, pleurer. «Je ne suis pas seulement soulagé, mais heureux et fier. Je ne trouve pas les mots», savoure Rafael Zmijewski.

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