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[Football] Mersch : et maintenant, la BGL Ligue !


Un point leur suffit ce dimanche ! (photo DR)

Fraîchement qualifiée pour la finale de la Coupe, la sensation Mersch n’a besoin que d’un point dimanche contre Steinsel pour acter sa première montée dans l’élite.

En mai 2022, lorsqu’il lui a été demandé quelles étaient ses aspirations pour la future saison de Promotion d’honneur, où le Marisca bouclait la seconde saison et le premier maintien de sa pourtant longue histoire (115 ans) après y avoir fait l’ascenseur entre 2013 et 2014, l’entraîneur merschois Mikhail Zaritski (50 ans) a répliqué «les quatre premières places» et sa réponse, il l’assume, a bien fait rire ses dirigeants.

Sauf que le technicien russo-luxembourgeois, du genre à «toujours viser le plus haut possible», et conscient des qualités de son équipe et de sa solidité à la maison, où elle était encore invaincue (elle n’y a, depuis, perdu qu’une fois, le 26 mars dernier contre Bettembourg) depuis son intronisation en janvier 2022, ne blaguait pas.

Un an plus tard, Mersch ne fait plus rire personne, certainement pas Wiltz et Mondorf, tombés, eux aussi, au Schintgespesch en Coupe (en quart et en demie), dont le Marisca sera, le 26 mai, le premier finaliste n’évoluant pas en BGL Ligue depuis le Cebra en 2005.

Quand ils se présenteront sur la pelouse du stade de Luxembourg pour y défier Differdange, les Merschois ne seront, a priori, plus vraiment des joueurs de Promotion d’honneur mais des futurs joueurs de l’élite : quatre jours seulement après leur exploit contre Mondorf, contre qui ils disputaient la première demi-finale de leur histoire, les équipiers de Benjamin Bresch doivent en effet acter la toute première montée du club en BGL Ligue.

Mersch «pas fatigué», Steinsel démobilisé ?

Un point leur suffit pour cela et cet impératif, malgré l’énergie déployée sur le terrain puis en dehors mercredi, l’accumulation des matches et l’euphorie ambiante, n’est pas de nature à tourmenter un Zaritski convaincu de l’«intelligence» de ses gars mais aussi de leurs ressources : «Ces six dernières semaines, on a dû jouer 11 matches (NDLR : ce sera en fait, dimanche, le 11e depuis début avril). C’est trop, mais ça va, on n’est pas fatigués. On n’est jamais fatigués.»

Quel est donc leur secret ? Le «physique», mais aussi «la tête», deux aspects que Mersch a «beaucoup travaillés» cette saison. Or «quand tu as le mental, théorise l’ancien international luxembourgeois (15 sélections), tu n’es pas fatigué». Dimanche, même sans leur capitaine et meilleur buteur «Benny» Bresch (28 buts en PH), les Merschois aborderont ainsi la réception de Steinsel «comme toujours» : «à 200 %», et «pas pour viser un point, mais pour gagner le match».

Et qu’importe si, en face, c’est l’une des meilleures équipes de la phase retour qui se dresse. L’équipe de Vitor Pereira, futur successeur d’Arno Bonvini à Strassen, a beau avoir pris 25 points (soit un de plus que Bettembourg, un de moins que Rumelange, Canach et Mersch, et deux de moins que le leader schifflangeois) et être passée de la 13e à la 7e place en 2023, Zaritski l’imagine quelque peu démobilisée à présent qu’elle est hors course pour la montée et son coach sur le départ.

Surtout, il y a le poids du Schintgespesch, où Mersch en est désormais à 17 victoires (Coupe incluse) en 23 matches sous ses ordres (pour 5 nuls et une défaite), quand celui de l’enjeu est, selon le natif de Saint-Pétersbourg, inexistant – «c’est ce pour quoi on a travaillé toute la saison». Avec les Merschois, si l’on en croit leur parcours en Coupe, il serait même plutôt exaltant.

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