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[Football] Matthieu Udol : «Je veux gagner ma place»


Rencontre avec le jeune espoir messin en marge du stage en Belgique. (Photo : Anthony Picoré)

Réapparu au sein du groupe pro en fin de saison après sa blessure au genou en juillet 2016, le jeune défenseur du FC Metz (21ans) se porte candidat au poste de latéral gauche.

Presque un an après votre grave blessure au genou, vous avez retrouvé la pelouse de Seraing en match de préparation. Avec appréhension ?

Matthieu Udol : Quand on arrive et qu’on voit que la pelouse n’est pas arrosée comme il le faudrait, forcément, on y pense. Ma jambe s’était bloquée sur ce terrain sec… Mais une fois le match parti, c’était terminé. Je me suis concentré sur le jeu, sur ce que j’avais à faire. Sans aucune crainte. Cette blessure est derrière moi.

Comment avez-vous vécu cette longue période loin de la compétition ?

Dans un premier temps, je me suis mis dans la peau d’un supporter (il sourit). Puis, au fur et à mesure, j’ai remis la casquette de compétiteur. Avec l’équipe réserve puis avec le groupe pro jusqu’à ce premier match en Ligue 1 contre le Paris Saint-Germain (le 18 avril). C’était une sorte d’aboutissement après deux périodes de travail intensif : d’abord pour que mon genou soit opérationnel et ensuite toute la préparation afin de me remettre à niveau. En fin de saison, j’ai eu du temps du jeu et le club a acquis son maintien. C’était parfait.

Vous voilà donc reparti sur un nouveau cycle. Avec quels objectifs ?

Aujourd’hui, je me sens vraiment bien, je ne pense plus à cette blessure. Le but, évidemment, c’est de progresser encore et de gagner ma place. Je veux vraiment m’imposer dans cet effectif. Je sais qu’il y a Benoît (Assou-Ekotto) à mon poste qui réalise de très bonnes performances et qui fait preuve d’un grand professionnalisme à l’entraînement. Mais je veux montrer que moi aussi je peux avoir ma place en Ligue 1.

Quels bénéfices tirez-vous de cette concurrence avec Benoît Assou-Ekotto ?

Je prends exemple sur lui, sur son style de jeu. Benoît possède une très grande expérience notamment grâce à son passage à Tottenham et ses prestations en équipe nationale (du Cameroun). J’ai forcément des choses à apprendre à ses côtés. C’est ce genre de joueur qui te permet de progresser.

Lors des matches de préparation, vous êtes apparu très en jambes avec cette volonté de prendre dès que possible le couloir gauche…

Les latéraux modernes sont amenés à porter le danger offensivement. C’est une tâche qui me plaît beaucoup même si cela demande des efforts supplémentaires puisqu’il ne faut pas perdre de vue qu’on est d’abord des défenseurs. Mais notre rôle consiste aussi à tenter de faire des passes décisives. Participer au jeu, d’être présent devant, moi, ça me convient (large sourire).

Un mot sur cette phase de préparation qui s’achève doucement ?

Les deux stages (en Bretagne puis en Belgique) ont permis au coach de revoir tout le monde et de découvrir les nouveaux. C’est une bonne chose pour la cohésion du groupe, mais surtout pour la mise en place de notre style de jeu. C’est parfois un peu dur physiquement. Par exemple, face à Eupen (mercredi dernier, victoire 2-0 avec une passe décisive à son actif), en raison des charges de travail et de la chaleur, j’ai eu un coup de moins bien. Mais c’est normal. Il faut encaisser tout ça, serrer les dents et se dire que tous ces efforts vont porter leurs fruits pour le championnat.

Jean-Sebastien Gallois (Le Républicain Lorrain)

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