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Flèche wallonne : Tom Wirtgen, le plus wallon des Luxembourgeois


Lorsque l'on est belge par son papa, luxembourgeois par sa maman, que l'on habite à un jet de pierre de la frontière et qu'on se retrouve le seul coureur du Grand-Duché au départ de sa première Flèche wallonne, alors on peut ressentir un sentiment particulier.(photo Jeff Lahr)

[Flèche wallonne mercredi] Le coureur de Wallonie-Bruxelles est le seul Luxembourgeois au départ.

Lorsque l’on est belge par son papa, luxembourgeois par sa maman, que l’on habite à un jet de pierre de la frontière et qu’on se retrouve aujourd’hui le seul coureur du Grand-Duché au départ de sa première Flèche wallonne, alors on peut ressentir un sentiment particulier. «Je suis très content d’être au départ de ces grandes classiques. Je savais que j’étais dans la présélection et, depuis une semaine, j’avais appris que j’étais retenu. Cela m’a fait plaisir. Évidemment, j’ai hâte de prendre le départ», explique Tom Wirtgen, 23 ans.

En début de saison, le pensionnaire de Wallonie-Bruxelles a marqué les esprits en prenant part à l’échappée sur le Het Nieuwsblad. Il récidiva d’ailleurs sur le bien plus modeste Grand Prix de Denain. Mais son sens de l’engagement chevillé au corps fut assez largement remarqué. «Je pense que j’ai réussi un bon début de saison. J’ai coupé un peu avant de reprendre récemment pour cette deuxième partie de la saison. Je me sens très bien, même si mon rôle sur ces classiques sera celui d’un équipier. Pour la Flèche, nous aurons le Belge Eliot Lietaer comme leader. C’est un très bon grimpeur qui peut faire une place», relève-t-il.

Lui-même cherchera, comme ses autres coéquipiers, à intégrer l’échappée du jour, comme toujours appelée à mourir de sa belle mort à l’approche de l’arrivée. «Nous aurons tous le même but, avance-t-il, on verra bien qui aura la chance d’y parvenir…»

S’il sait par avance que le parcours de Liège-Bastogne-Liège dimanche lui conviendra «sans doute mieux», Tom Wirtgen aimerait se sublimer sur le circuit final sur les pentes ahurissantes du mur de Huy pour lequel il va utiliser le braquet édifiant de 39×28. «La côte de Cherave, juste avant le mur de Huy, est également très dure», prévient-il.

«Un autographe à Kim Kirchen…»

S’il n’y est jamais passé en course, Tom Wirtgen connaît les lieux. «En 2006, j’étais allé sur la course et j’avais même fait signer un autographe à Kim Kirchen et Benoît Joachim. J’en étais très fier. Et puis je suis retourné sur le mur de Huy plus récemment lors d’une sortie d’entraînement, juste pour voir. C’est une montée mythique, il fallait que j’y aille. J’en garde l’impression nette que c’est beaucoup plus dur que ce que l’on en voit à la télévision», apprécie-t-il.

Pas mécontent d’enchaîner les expériences, il affirme travailler sur le long terme. «Ce n’est pas tous les néopros qui ont la chance de s’aligner sur de telles classiques. Alors j’accumule de l’expérience qui, je l’espère, me sera profitable plus tard, lorsque je serai aguerri», jubile ainsi Tom Wirtgen, que l’on reverra plus tard sur le Tour de Luxembourg (5-9 juin), qu’il disputera avec son équipe Wallonie-Bruxelles. «Le reste de mon programme sera défini plus tard», sourit-il, on ne peut plus épanoui. L’idéal pour laisser libre cours à son tempérament de guerrier sur les proches routes de la Wallonie. Et faire oublier aux supporters luxembourgeois qu’ils n’auront, cette année, qu’un seul coureur à suivre…

Denis Bastien

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