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Fernando Santos veut étouffer les Roud Léiwen


Cristiano Ronaldo et la Seleçao sont détendus à l'entraînement. Mais à coup sûr, personne ne rigolera vendredi sur le terrain (Photo : AFP).

A l’issue de la conférence de presse à la Cidade de Futebol, pas le moindre doute : la Seleçao ne veut pas que son adversaire luxembourgeois ait l’opportunité d’y croire, vendredi soir, en match de poule pour l’Euro.

A quoi le Portugal – Luxembourg de ce vendredi va-t-il ressembler ? Et bien c’est Fernando Santos, le sélectionneur lusitanien qui en a fixé les grandes lignes depuis le centre national de Lisbonne. Alors que CR7 et ses coéquipiers pourraient mettre un coup derrière la tête des Serbes en vue de la qualification s’ils battent le Grand-Duché, Santos craint comme la peste ce Luxembourg au sujet duquel il « suffit de se pencher un peu sur eux pour voir son évolution. Ils ont des joueurs en Russie, en Belgique… Contre l’Ukraine, ils mettent un but contre leur camp à l’aller et ils perdent de façon non méritée. Au retour, on leur refuse un but. Surtout, on dit souvent de ces équipes qu’elle cherche  jouer des contres rapides. Elle non, elle joue la possession ».

Pas de Lituanie bis…

Bref, ça l’inquiète parce qu’en Lituanie, malgré l’ampleur du score (1-5), le Portugal tenu en échec jusqu’à l’heure de jeu, a galéré pendant une mi-temps : « Les Lituaniens ont été plus agressifs, plus compacts. Il faut équilibrer ces choses-là où on n’y arrivera pas. Avec la caractéristique des joueurs que l’on possède, il faut que nous ayons le ballon. On ne peut pas l’abandonner à l’adversaire ».

Vu sa crainte d’un Luxembourg capable de tenir le ballon et son analyse d’un Portugal qui ne peut pas se permettre de ne pas l’avoir, le sélectionneur champion d’Europe en titre, a vite fait le tour de la question : « Si on laisse le Luxembourg jouer, ils nous obligeront à courir derrière eux et on ne peut pas se le permettre ». Bref, le contre-pressing sera terrible au stade Alvalade, ce vendredi soir, et sous la pression de 50 000 spectateurs, il faudra être costaud pour tenir le choc…

De notre envoyé spécial, Julien Mollereau

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