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Devenu « bouc émissaire », Özil doit quitter la Mannschaft, selon son père


Les critiques envers Mesut Ozil sont devenues encore plus virulentes depuis que l'Allemagne, championne du monde en titre, a terminé dernière de son groupe. (photo AFP)

Le père du milieu de terrain allemand Mesut Özil estime que son fils est devenu un « bouc émissaire » après l’élimination de la Mannschaft dès le premier tour du Mondial-2018 et qu’il doit en conséquence quitter la sélection.

« Quand on perd, on perd à cause d’Özil ? Il se fait maintenant siffler, il est devenu un bouc émissaire. Je peux comprendre qu’il se sente insulté », déclare Mustafa Özil dans un entretien publié par Bild am Sonntag. « Si j’étais à sa place, je dirais : merci beaucoup, mais ça suffit ! », ajoute-t-il.

Le joueur d’origine turque avait été très critiqué et sa loyauté envers l’Allemagne remise en cause, avant même le début du Mondial, pour avoir posé sur une photo avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ces critiques sont devenues encore plus virulentes depuis que l’Allemagne, championne du monde en titre, a terminé dernière de son groupe.

Et jeudi, le manager général de la sélection allemande Oliver Bierhoff a remis de l’huile sur le feu en déclarant qu’il aurait fallu envisager un renvoi de Mesut Özil de l’équipe avant le Mondial en raison du scandale.

« La blessure est trop grande »

Bierhoff est revenu sur ses propos en affirmant s’être « mal exprimé », mais Mustafa Özil ne décolère pas. « Cette déclaration est une insulte. A mon avis, elle a pour but de sauver sa propre peau », accuse-t-il dans Bild.

Selon lui, son fils a accepté « par politesse » d’être sur cette photo désormais controversée, sans jamais vouloir y donner de connotation politique. Et Mustafa Özil considère que Mesut a bien fait de ne pas commenter cette photo.

« Il ne veut plus s’expliquer, il ne veut plus avoir à se défendre tout le temps. Ça fait neuf ans qu’il joue pour la sélection allemande (…) et il est même devenu champion du monde avec elle. Il a beaucoup aidé son pays. Et ça a toujours été : si on gagne, on gagne ensemble », note Özil père.

Alors aujourd’hui, « la blessure est trop grande. Qui sait ce qu’il se passera au prochain match ? A la place de Mesut, je me retirerais. Mais ce n’est que mon opinion », conclut-il.

Le Quotidien/AFP

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