Accueil | Sport national | [Cyclo-cross] Marie Schreiber : «Motivée et impatiente…»

[Cyclo-cross] Marie Schreiber : «Motivée et impatiente…»


Marie Schreiber possède de belles ambitions pour la saison de cyclo-cross qui démarre.

L’espoir luxembourgeoise de l’équipe Tormans est au départ ce samedi en Allemagne de la première course de cyclo-cross de la saison.

C’est ce samedi à Lützelbach (Allemagne) que Marie Schreiber va lancer sa saison de cyclo-cross. Sixième l’an passé des championnats d’Europe, puis septième des championnats du monde espoirs, la jeune Luxembourgeoise de 19 ans aura une belle carte à jouer.

Comment se présente cette nouvelle saison?

Marie Schreiber : Je vais débuter ce samedi à Lützelbach en Allemagne (NDLR : il s’agit d’une épreuve internationale de catégorie 2). Je commence un peu plus tôt que la saison dernière, car je n’ai pas eu de saison sur route, contrairement à l’an passé. Du coup, j’ai décidé de commencer plus tôt la saison de cross. Je suis très motivée et impatiente…

Vous vous sentez prête?

Oui. Jusqu’aux examens pour le bac, je n’ai quasiment rien fait, mais ensuite, j’ai repris depuis le mois de juillet, j’ai commencé la préparation pour le cross et notamment des stages, dont un du côté de Tignes. Je suis en bonne forme avant de débuter.

Vous avez effectué ces stages avec votre équipe Tormans?

Non, car mon équipe est justement en stage actuellement en Espagne. Comme je tenais à entamer ma saison plus tôt, ils m’ont laissé cette possibilité de partir seule.

Du coup et malgré les discussions, vous êtes repartie avec votre équipe, Tormans Cyclo-Cross Team (NDLR : on y retrouve chez les messieurs Corné Van Kessel, Quinten Hermans, Arne Baers, Kevin Kuhn, Nathan Smith et chez les dames, Marie Schreiber)…

Oui, la structure reste la même que l’an passé, malgré les rumeurs durant l’intersaison. Je suis satisfaite dans cette formation…

Pouvez-vous nous détailler votre programme?

Cette année, je ne vais pas disputer les manches de Coupe du monde aux États-Unis (Waterloo et Fayetteville), mais toutes les autres. Notre équipe a décidé de ne pas y aller et je ne me voyais pas m’organiser individuellement. Avec les neuf heures de décalage horaire, ce n’est pas évident et je n’ai pas envie de rater le reste de ma saison.

Quels seront vos grands objectifs pour cette nouvelle saison?

Les grands objectifs, ce seront les championnats d’Europe (Namur) et les championnats du monde (Hoogerheide).

Vous avez prévu de courir au Luxembourg?

Jusqu’à maintenant, je n’ai prévu que les championnats nationaux. Peut-être que je serai au départ du cyclo-cross international de Contern (29 octobre), mais ce n’est pas encore sûr. Jusqu’aux championnats d’Europe (5 novembre), je ne veux pas doubler beaucoup samedi et dimanche en course, histoire de me ménager en début de saison. Comme le 30 octobre il y a une manche de Coupe du monde (à Rucphen aux Pays-Bas), je ne suis pas encore sûre…

Comment vous situez-vous par rapport à l’an passé?

Je pense que je serai mieux en début de saison que l’an passé, je ressens que ma forme est meilleure. J’espère débuter comme j’ai fini la saison dernière. Je sais que la forme est là. Bien sûr, il faudra un peu de temps pour ce qui concerne la technique. Après deux, trois semaines, cela devrait aller.

J’ai appris de la saison dernière qu’il ne faut pas se mettre trop de pression et qu’on peut toujours améliorer la technique

Qu’avez-vous appris de la saison dernière?

Qu’il ne faut pas se mettre trop de pression. Et qu’on peut toujours améliorer la technique. Pour le reste, il convient de rouler de façon agressive.

On se souvient que l’an passé, vous aviez connu des petits problèmes au départ en début de saison, ce qui n’était plus le cas à la fin…

Oui, sur les dernières courses, mes départs étaient en effet très bons.

Vous aviez également quelquefois de problèmes dorsaux. C’est réglé?

Oui, mais j’ai bien travaillé cet été et je n’ai plus rien ressenti sur le vélo de route. J’espère qu’il en sera de même en cross. On verra en course!

Pouvez-vous nous expliquer quelles seront vos rivales en catégorie espoirs?

Je vois surtout un trio de trois Néerlandaises : Shirin van Anrooij, Puck Pieterse, et Fem van Empel. Peut-être qu’elles feront le jump en élite, ce qui serait logique vu leur niveau. Elles font généralement le podium en élite, donc on peut s’attendre à ce qu’elles rejoignent cette catégorie. Sinon, je retrouvais celles qui étaient avec moi la saison passée.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.