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[Cyclo-cross] Marie Schreiber : «Je n’ai jamais bien roulé»


Marie Schreiber a passé un très mauvais moment sur le parcours boueux de Tábor. (photo FSCL Cycling/Hugo Barthélemy)

Marie Schreiber se demandait bien pourquoi elle était finalement passée à côté de ces Mondiaux.

Ce n’est qu’après avoir satisfait au traditionnel contrôle antidopage que Marie Schreiber est réapparue aux côtés de Lars Boom, son directeur sportif chez SD Worx. Casquette et bonnet vissé sur la tête, Marie Schreiber avait gardé un ton las.

«Je n’ai pas trouvé mon rythme dans la course. Dans le premier tour, j’ai fait des petites erreurs et je n’ai pas réussi à me sentir à l’aise sur ce parcours et avec les conditions», glissa-t-elle d’une voix blanche.

On l’a compris, elle n’a jamais eu le bon feeling. «J’ai besoin d’un parcours où j’ai un bon sentiment, où mon ressenti est bon et ici c’était extrêmement difficile, je n’ai pas réussi à encaisser ce parcours, je n’ai pas senti la limite de mes jambes, mais je n’ai pas suivi, je ne suis pas passée dans la boue, les conditions ne me convenaient pas», expliquait-elle.

Non, elle n’avait pas été souffrante, atteinte d’une subite maladie dont les adeptes de cyclo-cross peuvent souffrir d’une semaine à l’autre à force de courir par tous les temps, et généralement plus glacials que de raison. Elle ne s’était tout simplement pas adaptée au parcours et son mental habituellement, si fort, avait fini par se liquéfier.

«J’y ai cru à tout moment, corrige Marie. Je pensais que je pouvais encore y arriver, mais je n’avais pas d’accélération. Techniquement ça allait encore en soi, mais il n’y avait rien, mes jambes étaient bonnes, mais si lourdes, je n’aime pas ça, je n’ai jamais bien roulé là, il manquait juste quelque chose, j’aime les parcours où je peux accélérer, ici c’était si difficile, tu dois tout rouler avec la force, ça ne me convenait tout simplement pas.»

Avec cette conclusion qu’elle va sans doute souvent tourner en bouche et en boucle ces prochains jours lorsque ses pensées vagabondes la ramèneront vers ces Mondiaux de Tábor :  «Je me demande pourquoi ça ne va pas aujourd’hui aux championnats du monde, j’ai l’impression qu’à chaque fois que ça doit aller, ça ne va pas.»

Une chose est sûre, Marie Schreiber qui dispose d’un fort caractère, ne restera pas là-dessus. Et c’est tant mieux.

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