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[Cyclo-cross] Liv Wenzel, l’embarras du choix


Liv Wenzel avait créé la surprise lors des derniers championnats nationaux en dominant la catégorie espoirs. (Photos : luis mangorrinha)

Cet espoir du cyclisme luxembourgeois disputera dimanche les championnats du monde espoirs. Elle possède plusieurs cordes à son arc.

C’était à la mi-janvier à Mamer lors des championnats nationaux. Derrière Marie Schreiber, qui avait fait logiquement cavalier seul dans la course élite-espoirs, Liv Wenzel (19 ans) avait créé une jolie sensation en émergeant en deuxième position du classement scratch. Personne ou presque avant la course ne l’avait vue venir à une si bonne place. «Marie m’a glissé qu’elle ne s’attendait pas à me voir là, derrière elle», souriait-elle mardi soir lors de la conférence de presse organisée par la FSCL avant les championnats du monde à Hoogerheide, prévus ce week-end.

Avant de reprendre : «Moi aussi, je me suis un peu surprise. Nina (Berton) était favorite en espoirs. Si Isabelle (Klein) a eu un ennui mécanique, c’est vrai que je me trouvais directement après Marie (Schreiber) et ce résultat m’a fait plaisir. J’étais très motivée pour faire une belle place, je voulais cette deuxième place et j’ai réussi. Mais ce n’était pas évident».

Dimanche, avec Maïté Barthels et bien sûr Marie Schreiber, laquelle ambitionnera légitimement de monter sur le podium, Liv Wenzel se battra avec fierté. «J’espère une belle place, je ne sais pas combien de filles seront au départ. Bien sûr, je sais que je ne peux pas rivaliser avec des filles comme Marie», assure la petite sœur de Mats, venue comme lui au cyclisme du côté de Schifflange et entraînée aujourd’hui encore par son père très attentionné, Pascal.

Pour Liv Wenzel, étudiante en première au Sportlycée, la récente manche de Coupe du monde qu’elle a disputée dimanche passée à Besançon ne sera pas une référence. «Je me sentais beaucoup moins bien que lors des championnats nationaux. J’étais un peu souffrante», explique-t-elle encore. Passons donc.

Une sélection presque inattendue

Dimanche, elle va revêtir le maillot de la sélection nationale et, voici quelque semaines de cela, elle ne s’y attendait pas du tout!. «Jusqu’au championnat national, je n’ai presque pas fait d’entraînement spécifique pour le cyclo-cross. Je n’avais pas prévu d’aller aux Mondiaux. Ensuite, Jempy Drucker (l’entraîneur national) m’a demandé d’aller à Besançon disputer cette manche de la Coupe du monde, puis peut-être aux Mondiaux. J’ai adapté mon planning d’entraînement», confirme-t-elle.

Si son parcours a surpris, il correspond à celui de ces nombreux compétiteurs et compétitrices qui, venant du VTT, finissent fatalement par élargir leur champ de compétences. «L’an passé, rappelle Liv, j’ai fait beaucoup de VTT. La prochaine saison, j’en ferai encore, peut-être même des manches de Coupe du monde lorsque j’aurai passé mon bac, mais aussi de la route. Mais si on me demande de choisir, c’est sûr que le VTT aura ma préférence. Mais, aujourd’hui, la route est utile pour progresser et on ne peut pas dire « je ne veux faire que du VTT »…»

En tout cas, la sociétaire du CT Atertdaul ne cache pas sa légitime ambition d’évoluer dans toutes ces disciplines : «Après le bac, comme mon frère, je n’irai pas immédiatement à l’université et je vais essayer de me consacrer au cyclisme. J’aurai alors plus de temps pour m’entraîner et progresser. Je ne sais pas encore quel sera mon choix, le VTT ou la route…» Les choix finiront sans doute par s’imposer d’eux-mêmes…

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