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[Cyclo-cross] Kockelmann annonce la couleur


Mathieu Kockelmann s’est montré le plus costaud, hier au Holleschbierg.

L’espoir du Team Lotto-Kern-Haus, en dépit de mauvaises sensations, s’est imposé avec autorité hier à Hesperange. Comme Christine Majerus.

Même lieu. Mêmes températures annoncées. La répétition des championnats nationaux qui se tiendront samedi sur ce même circuit du Holleschbierg s’est passée conformément aux prévisions d’avant-course. Si l’ancien champion national Loïc Bettendorff n’était pas au départ, il sera bien là samedi et restera donc un fameux client pour la course élite, dont le vainqueur sortant, Raphaël Kockelmann, est sorti un peu courbaturé de l’épreuve du jour après une cabriole dans l’avant-dernier tour.

Alors que la course phare mêlant espoirs et coureurs élite tirait à sa fin, on apprit d’ailleurs deux choses capitales dans l’optique des fameux championnats.

D’un, samedi, les espoirs prendront le départ avec une minute d’écart avec le peloton élite. On ne reverra donc pas le scénario de l’an passé à Mamer, où l’espoir Mats Wenzel avait remporté le classement scratch devant Raphaël Kockelmann, lequel était sacré en élite. On verra donc deux courses bien distinctes. À moins, bien sûr, que les deux pelotons ne finissent par se mélanger.

De deux, Mats Wenzel, absent en cross depuis l’épreuve de Schifflange, le 4 décembre, sera bien au départ le week-end prochain. Le coureur de l’équipe Lidl-Trek Development, qui a multiplié les stages routiers, a obtenu le feu vert de son équipe pour cet ultime défi hivernal.

Pas les jambes qu’il voulait

Voilà pour les nouvelles fraîches. Pour le reste, comme l’indique sans conteste le classement, le plus costaud dans cette course scratch élite/espoirs fut Mathieu Kockelmann. Le pensionnaire de Lotto-Kern-Haus est resté en tête du deuxième tour à la fin.

Pourtant, à l’arrivée, il faisait un peu la grimace. «Je ne me sens pas bien, je n’avais pas les jambes que je voulais. J’ai pu gagner, mais je n’ai pas eu le même ressenti qu’à Pétange (NDLR : 12e lors de l’épreuve internationale, le 1er janvier). J’ai eu des problèmes au départ, comme Raphaël (son frère). Je voulais attaquer dès le premier tour. Finalement, j’ai dû le faire dans le deuxième. J’ai continué à rouler à bloc tous les tours dans certaines parties. Je me retrouve devant Ken (Conter), mais pas avec les écarts que j’imaginais. J’espérais plus et de meilleures sensations. Pour samedi, j’aurai un autre concurrent intéressant, Mats Wenzel. J’ai parlé avec lui, il reviendra juste de stage. C’est bien pour la course…»

Chez les femmes, Christine Majerus s’est imposée comme prévu. Elle s’est appliquée durant la course et a même prolongé le plaisir deux tours après afin de tester divers pneumatiques en vue du championnat, où elle retrouvera sa coéquipière, Marie Schreiber : «Je connais bien ce parcours de Hesperange. Je sais de combien d’efforts les organisateurs font preuve pour préparer le circuit, mais avec tous les travaux effectués ici, c’est un circuit qui devient compliqué à gérer en tant que coureur. C’est un circuit où on ne peut presque pas du tout doubler sans se mettre en danger, soi-même, nos concurrents ou le matériel. Quand on est tout seul, c’est facile de rouler. Pas lorsqu’on est dans le trafic. J’ai évité tous les pièges, même si j’ai essuyé une crevaison, ce qui m’a obligée à faire les trois quarts d’un tour avec une roue arrière crevée. Mais globalement, je suis contente…» Les championnats, on y reviendra au fil de la semaine!

Christine Majerus a reconnu que face à sa coéquipière Marie Schreiber, il lui sera difficile de refaire ce geste samedi… Photo : luis mangorrinha

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