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[Cyclisme] Gabriel Gatti décoche sa dernière Flèche du Sud


Comme chaque année à l'approche de la Flèche, "Gab" est à la fois tendu et débordant d'énergie. (Photo archives Julien Garroy)

Le boss de Differdange-Losch prétend que ce sera sa dernière Flèche du Sud. À voir…

«C’est la 69e édition et j’en ai connu beaucoup, mais oui, pour moi, je pense que c’est fini», insiste-t-il.

La figure tutélaire de l’équipe de Differdange est pourtant bel et bien là. Lundi soir, c’est chez «le Gab», à Soleuvre, que l’équipe qui prendra mercredi le départ de la Flèche était dessinée. Comme parfois dans l’urgence. Une préparation de la Flèche ne peut pas se passer dans le calme.

Pour remplacer Ivan Centrone, pas au mieux sur le récent Rhône-Alpes Isère Tour, le nom de Raphaël Kockelmann est avancé. Tom Thill, annoncé sur la première liste, n’est pas prévu (il sera en lice sur le Tour de Luxembourg) et des coureurs étrangers sont blessés.

Figurez-vous bien que c’est Gabriel Gatti qui, d’un simple coup d’œil, aurait compris les errements de certains jeunes loups trop pressés. «Deux coureurs se plaignaient d’avoir des problèmes de dos récurrents. Ils étaient allés travailler leur position en Allemagne. La modernité. Résultat, ils étaient placés six centimètres trop haut sur la selle. Six centimètres, vous vous rendez compte ?»

« Marre de répéter les mêmes choses »

On le sent, comme chaque année à l’approche de la Flèche, tendu, débordant d’énergie aussi… Mais il  dit qu’à son âge il en «a marre de répéter chaque année les mêmes choses». On l’entend, mais on n’est pas obligé de le croire sur parole. La Flèche du Sud quand même…

La Flèche du Sud qu’il n’a jamais pu gagner… «J’aurais pu la remporter voici une quinzaine d’années mais à chaque fois, on a été battus pour quelques secondes car le dernier jour, j’avais toutes les équipes contre moi. C’est comme ça, il y a la chance, mais aussi les Anglais qui payaient nos adversaires», tranche-t-il avec le couteau saignant entre les dents.

La plaie n’est plus à vif. Avec le temps, même un sanguin comme Gabriel Gatti finit par philosopher et s’amuser de ces petits riens qui font le sel des passionnés. Grandes et petites histoires, secrètes ou non, qui finissent fatalement par s’éventer.

Quel visage aura le Team Differdange-Losch sur cette 69e édition ? «Notre point fort c’est Olivier Pardini. Le coureur belge est notre meilleur atout et il marche très fort. Je ne peux vraiment pas m’en plaindre. Il est efficace, discret. Professionnel. Je pense que physiquement il a les moyens de bien faire sur cette Flèche du Sud…»

Denis Bastien

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