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Coupe de France : tous unis derrière leur «Titi»


Thierry Steimetz est un entraîneur apprécié à la SSEP Hombourg-Haut (Photo : Républicain Lorrain).

La réussite de la SSEP Hombourg-Haut, qui dispute son 8e tour de la Coupe de France contre Auxerre, ce samedi à Sarreguemines (15 h), est aussi celle de son coach, Thierry Steimetz.

Un lien fort unit les joueurs de la SSEP Hombourg-Haut à leur entraîneur, Thierry Steimetz. Le 7e tour de la Coupe de France, le 17 novembre contre Forbach (1-0) , l’a démontré à deux reprises. Quand une friction éclatait entre l’ancien Amnévillois et un remplaçant forbachois, tout un groupe est venu prendre la défense de son coach. Et quelques secondes seulement après le coup de sifflet final, les héros du jour scandaient son nom avec leurs supporters. «Il est vraiment aimé», confirme l’arrière-droit Fahdi Redjam. «On sait ce qu’il a vécu. »
Amputé d’une jambe en raison d’une tumeur au printemps 2017, Steimetz, passé par le centre de formation du RC Lens et le FC Metz, a mis un terme à sa carrière de joueur par la force des choses. Un peu plus d’un an plus tard, il est devenu l’entraîneur d’Hombourg-Haut, en Régional 3. «J’étais hors circuit, entre guillemets. Le président m’a contacté, je connaissais quelques personnes au club. J’ai pris le temps de la réflexion et je ne regrette pas mon choix», assure le natif de Creutzwald.

«C’est un perfectionniste»

Si la SSEP a manqué de peu la montée la saison dernière, son début de saison parfait rend hommage au travail effectué par Thierry Steimetz et ses hommes, qui n’ont connu que la victoire pour le moment, en championnat comme en coupe. Et si la bonne humeur prédomine dans ce petit coin de la Moselle, le technicien reste exigeant, à l’image de son coup de gueule passé à la mi-temps d’un match mal maîtrisé à Behren. «Il ne crie pas pour crier mais il arrive à nous remobiliser quand on n’écoute pas ses consignes», raconte le défenseur Khalid Benichou. «Il a un fort caractère, il sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas.»
«Il est à fond dans ce qu’il fait», confirme Fahdi Redjam. «C’est un perfectionniste», estime pour sa part Hassan M’Barki, séduit par les méthodes d’entraînement prônées par le Lorrain de 36 ans. «Il adore le jeu et c’est plaisant. On sent qu’il était un joueur offensif (il rit).» «Je fais tout pour mettre mes joueurs dans les meilleures conditions», glisse Thierry Steimetz. «S’il y a de la joie dans le vestiaire et du plaisir sur le terrain, ça me suffit. Je ne peux plus jouer mais je le fais par procuration.»
«Parfois, à voir son regard, j’ai l’impression que c’est lui qui va aller sur le terrain», plaisante Semir Louadj, qui admet que l’identité de l’entraîneur l’a conforté dans son choix de rejoindre Hombourg-Haut cet été. «Le fait que ce soit lui sur le banc a beaucoup joué. Il amène une certaine stabilité dans le vestiaire et il n’y a aucun favoritisme. J’aurais pu jouer en Allemagne ou plus haut mais je ne regrette pas d’avoir signé ici. »
Ils sont plusieurs, dans l’effectif de la SSEP, à tenir le même discours. Ce samedi, en cas d’exploit contre Auxerre au 8e tour de la Coupe de France, il y a fort à parier que les premières pensées des «Spartiates» se tourneront vers leur entraîneur…

Angelo Salami (Le Républicain Lorrain)

Hombourg-Haut (R3) – Auxerre (L2), ce samedi à Sarreguemines (15 h).

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