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[BGL Ligue] F91, Wiltz, Progrès et Jeunesse à l’arrêt, mais le Swift accélère


Dudelange a laissé filer des points importants contre un FC Wiltz très accrocheur (3-3), tandis que le Progrès se retrouve encore le dindon de la farce dans les arrêts de jeu, rejoint par la Jeunesse (2-2). Comme face à Differdange quelques jours plus tôt.La très bonne opération de la soirée, elle est finalement pour le Swift, sauvé par une tête à la 86e de Schnell.

F91 – Wiltz (3-3)
Sans complexe, Wiltz prend ce duel de haut de tableau par le bon bout. Face à une équipe de Dudelange pas très bien entrée dans son match, les joueurs nordistes insistent sur chaque ballon en effectuant un joli pressing qui se traduit par trois récupérations. Heureusement pour les locaux, les ballons arrivent tous dans les bras de Kips. Et inévitablement, cette mauvaise entame du leader annonce une riposte. Après une première alerte de Diouf dont la frappe est détournée par Djoujou  (19e), Muratovic creuse une brèche dans la défense wiltoise avant qu’un défenseur ne touche le ballon de la main. Le pénalty est transformé par Van den Kerkhof (1-0, 29e).
Le réveil des locaux se poursuit à la 38e. Sur un service parfait de Van den Kerkhof, Kirch ouvre magnifiquement son pied et loge le ballon sous la barre (2-0). Paradoxalement, les visiteurs, un peu sonnés par le scénario, ne vont pas courir longtemps après le score. Dans la surface, Bertino commet une faute sur Burkic. L’arbitre siffle un pénalty que transforme Ibrahimovic (2-1, 44e). Ce dernier va faire plier la défense du F91 une deuxième fois en l’espace de soixante secondes avec la complaisance de Kips auteur d’une mauvaise relance (2-2, 45e).
Ce retournement de situation incite les joueurs Dan Huet à repartir de l’avant au retour des vestiaires. Ces derniers jouent à fond les contres, et, sur l’un d’entre eux, Phillips lance Vaccaro, qui trompe Kips (2-3, 50e).
Menés à la surprise générale sur leur pelouse, les Dudelangeois vont mettre les bouchées doubles pour refaire leur retard. Ils investissent le camp adverse et se procurent plusieurs occasions franches. Ça chauffe sur le but de Djoujou, obligé de briller sur une frappe de Nader (57e). C’est finalement la tentative de Schaus après une partie de billard dans la surface qui finit au fond des filets pour l’égalisation (3-3, 77e). Dans une fin de rencontre à sens unique, Wiltz résiste, et Dudelange s’épuise dans ses initiatives. Au final, les deux équipes se quittent dos à dos avec d’un côté comme de l’autre, des regrets.
Gilles Tarral
Jeunesse – Progrès (2-2)
Cette rencontre fut électrique, le match a failli dérailler dans tous les sens, le corps arbitral a eu un mal fou à contenir les joueurs et surtout les officiels de la Jeunesse.  Mais revenons au match, car les deux équipes ont livré une vraie bataille, que le Progrès a merveilleusement débuté par un but de Bah (0-1, 1e) après cinquante-deux secondes de jeu.  Il est alors a à l’affût d’un tir de Bastos repoussé par Fox.
La Vieille Dame n’y est pas et Hend, de l’angle de la surface, effectue un tir tendu que Fox repousse en corner d’une main ferme (16e). Mais ce dernier ne peut rien sur une action de jeu de toute merveille : Hend trouve Ba seul dans la surface, le rugueux défenseur n’a plus qu’à mettre le ballon au fond des filets (0-2, 26e).
Le Progrès est très bien en place, mais se fait surprendre par Xenditis, que se joue de Jänisch sur le côté. Son centre trouve Maazou au milieu, qui n’a plus qu’à catapulter le ballon de la tête dans le but (1-2, 32e).  La Jeunesse va mieux et croit égaliser par Maazou, mais le but est refusé pour un accrochage (43e). La deuxième mi-temps va monter en intensité et surtout en électricité. Le Progrès ne profite pas de plusieurs situations favorables (48e, 56e, 67e) par Bah ou par Klapp, qui trouve la transversale (54e).  La Vieille Dame se réveille en fin de match, elle n’arrive pas à concrétiser sur deux énormes occasions (71e,77e), mais ce n’est que partie remise, car Deidda, d’une tête rageuse marque le but au bout du temps additionnel (2-2, 90+4).  Le Progrès est encore puni lors des arrêts de jeu et la Jeunesse fait du surplace.
Fabrice Baur
Rodange – Swift (1-2)
Le Swift aussi, est tenu à une petite tournante pour se permettre de tenir la distance. Pas de Pierrard à droite, ni d’Abdallah sur le front de l’attaque, notamment, pour ce déplacement contre un Rodange ramené à un certaine prudence par les lourdes défaites des derniers jours (4-1 au Fola, 5-1 à Dudelange). Pourtant, Hesperange n’écrase pas outrageusement cette première période et la première occasion, énorme, est signée Dzanic, lancé par un joyau de passe de Larrière. Mais dans les six mètres, l’attaquant croise trop sa frappe pour quelques millimètres (16e). Le diable se niche dans les détails et déjà coupable d’inattention sur l’une ou l’autre phase arrêtée, Rodange va se faire piéger par un petit ballon de Stolz vers Pedro dans la surface. Son premier centre lui est renvoyé dans les pieds, mais le deuxième trouve la tête de Françoise seul plein axe (0-1, 20e). Seulement dans ce match émaillé par les coups de sifflet de M. Rodrigues, Barbaro va adresser un centre court vers Ndiaye, plein de sang-froid du gauche et qui trouve une trajectoire improbable dans un trou de souris, aidé par le poteau (1-1, 28e).

L’occasion est pourtant balle pour les hommes de Carzaniga, puisque le F91 et Wiltz se sont neutralisés un peu plus tôt dans la soirée. Leur début de deuxième période est pourtant faiblard, tout juste réanimé par l’entrée d’Abdallah. Il faut d’ailleurs une intervention de H. Ramdedovic du bout du pied devant Perez, sur un des centres  du Malgache (52e). Qui est partout. Il s’efface ensuite sur un joli ballon de Lecomte par dessus la défense rodangeoise, pour laisser Françoise reprendre en force. Mais Mfa repousse (70e). Puis sept minutes plus tard, il vole intelligemment un ballon sur un coup-franc mal joué par les défenseurs locaux et file au but, fait mine de piquer au-dessus de Mfa, qui se retrouve au sol, mais expédie son vrai tir juste à côté. La réussite fuit la favori et Mfa va donner du corps à l’exploit en sortant un coup-franc de Stolz de sa lucarne (81e). Larrière va rater le sien, de coup-franc, de quelques centimètres (84e). Mais c’eut été un hold-up de voir Rodange gagner ce match. Un nul, après tout, c’était déjà suffisamment embêtant comme ça pour le Swift. C’est pour ça que cela explosé à la 86e quand Schnell a jailli de la tête pour devancer Mfa, surpris, sur un coup-franc de Stolz (1-2). Hesperange s’en sort bien.

Julien Mollereau

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