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[BGL Ligue] Entre le Fola et Strassen, il n’a manqué que les buts


À l'image de Caron, contenu ici par Siebenaler, les attaquants eschois ont peiné ce dimanche.

Comme à l’aller, le Fola et Strassen se sont séparés sur un score nul, vierge cette fois (0-0). Ce, au terme d’une partie pourtant animée et riche en occasions.

L’aller à Strassen avait été un régal, et il avait accouché de quatre buts et un nul (2-2). Le retour à Esch n’a pas été moins animé, mais il a cette fois manqué les buts entre le Fola et l’UNA, qui se sont séparés sur un score nul et vierge à Emile-Mayrisch (0-0). Un résultat qui n’arrange pas le Fola dans la course à l’Europe, mais aura le mérite de rassurer des Strassenois au ralenti depuis la reprise mais joueurs cet après-midi.

Dans une partie rythmée d’entrée, il a fallu attendre un gros quart d’heure et ce pétard de Mustafic sur coup franc pour assister à la première véritable alerte (17e). Derrière, les débats se sont emballés, et Strassen est passé près de l’ouverture du score trois fois en quelques minutes : Rouffignac a envoyé au-dessus un centre en retrait de Perez (23e), Cabral est superbement revenu devant Babit (25e), et un tir dévié de Perez a frôlé la lunette (26e). 

Strassen finit à dix

Les Folamen n’étaient pas en reste. Emmenés par un Mustafic insaisissable en première période, les champions en titre auraient eux aussi pu faire ficelle sur cette frappe croisée de Jacquel (27e) ou cette tête de Caron sur coup franc (37e). Mais Özcan s’est à chaque fois interposé, comme sur ce centre dangereux de Ouassiero (40e). Tout heureux de voir Perez gâcher une offrande de Babit à la demi-heure de jeu, Cabral a à son tour sorti le grand jeu devant Runser, mis sur orbite par un Bacconnier très précieux (59e). 

Réduits à dix après l’expulsion d’Agovic, auteur d’une faute de main devant Mustafic en position de dernier défenseur, les hommes de Christian Lutz ont continué à jouer décomplexé. Des intentions qui auraient pu être récompensées si Babit, seul face à Cabral, avait mieux ajusté son lob (74e). Mais l’UNA, sauvée par le poteau sur cette demi-volée de Grisez (80e), a aussi joué de réussite. D’autant que le contact entre Rouffignac et Omosanya (87e) semblait réel dans la surface… Un oubli qui aurait pu être lourd de conséquences si Cabral n’avait pas sauvé les meubles devant Babit (90+3).

Simon Butel

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