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[Basket] Un trio de leaders inattendu


Sam Ferreira et Mamer réussissent des débuts fracassants dans l’élite.  (photo Jerry Gerard)

APRÈS LA 2e JOURNÉE EN LBBL Après seulement deux journées, elles ne sont plus que trois équipes invaincues. Et pas forcément celles qu’on attendait.

Pour beaucoup d’observateurs, cette saison s’annonce plus ouverte que jamais. Le fameux «Tout le monde peut battre tout le monde» semble être devenu un mantra à la mode en LBBL. Et force est de constater après seulement deux journées que c’est effectivement le cas.

Lors de ce week-end, pas moins de quatre équipes sont allées s’imposer à l’extérieur. Si le succès du Basket Esch, porté par les 27 pts de Thomas Grün sur le parquet du promu Kordall, était attendu, c’est beaucoup moins le cas de l’autre promu. Mamer, qui est allé chercher une victoire qui pourrait compter au moment du décompte final du côté du Filano, à Larochette. Face à DJ Wilson et compagnie, les hommes de Mike Smith ont fait la course en tête pratiquement de bout en bout et compté jusqu’à 16 longueurs d’avance contre un adversaire qui était allé l’emporter lors de la première journée contre Dudelange. Avec un cinq de base composé notamment de trois Américains et du vétéran Sam Ferreira, le Mambra a littéralement étouffé la troupe nordiste. Et se retrouve en tête du championnat.

Évidemment, il ne s’agit là que d’une photo à un instant T. Mais ce qui est pris n’est plus à prendre pour une équipe dont le but est forcément de survivre au sein de l’élite. Aux côtés du promu, on retrouve le Sparta. Après un succès compliqué après prolongations sur le terrain de Contern lors de la première journée, les hommes de Christophe Flammang n’ont pas connu l’ombre d’une difficulté pour écarter des Musel Pikes pour qui, comme on pouvait le craindre, la saison risque d’être très longue. D’une certaine manière, voir la formation bertrangeoise à 2-0 après deux matches face à de tels adversaires n’est en rien une surprise. Et il faudra attendre de voir Yannick Verbeelen, Max Logelin et compagnie contre des ténors pour avoir une véritable idée de leur niveau.

Ce qui n’est pas le cas de l’autre équipe qui n’a toujours pas mordu la poussière : «En début de saison, personne n’aurait misé sur nous pour battre ces deux équipes. Maintenant, on va plus se méfier de nous», expliquait Raul Birenbaum, transfuge d’Etzella. Le vétéran, qui a rejoint à Walferdange son assistant coach à Etzella Dragan Stipanovic devenu head coach à la Résidence, savoure le début de saison parfait de son équipe. Après avoir déjà fait forte impression en mettant complètement sous l’éteignoir Etzella lors de la première journée, Xavier François et ses coéquipiers passaient un nouveau test énorme sur le parquet de l’Amicale. Steinsel, qui venait de marquer les esprits en allant s’imposer à la dernière seconde sur un tir à trois points magique de Bobby Melcher sur le parquet du Basket Esch, dans un remake de la dernière finale de championnat.

La Résidence ne fait plus rire personne

Mais samedi, au hall Alain-Marchetti, ce sont bien les visiteurs, portés une nouvelle fois par leur rookie US Leon Ayers (30 pts, 4 rebonds, 6 passes), qui ont dominé les débats et pris l’ascendant sur une formation pourtant présentée comme la grande favorite de cette saison. Steinsel alignait cette fois trois Américains puisque Chris Barton a pu remplacer Jarvis Williams, blessé. Des débuts mitigés pour l’ancien de Bascharage, limité à 6 pts et seulement un quart d’heure de jeu. Il lui faudra du temps pour s’intégrer à l’équipe.

Un petit mot également sur le T71. Après une courte défaite contre l’Arantia lors de la première journée, l’équipe d’Yves Defraigne a remporté une courte victoire face à Grégenwald. Sans joueur luxembourgeois d’impact, les Dudelangeois s’en sont remis essentiellement à leurs deux Américains et à leur Grec venu de Soleuvre. Alors qu’en face, Gréngewald compte pas moins de cinq joueurs à 10 pts ou plus et a eu un tir pour envoyer tout le monde en prolongations. Tir raté par Nicolas Hittelet.

Douché à Walferdange lors de la première journée, Etzella a réagi de manière brutale en pulvérisant Contern de cinquante points! L’arrivée de Jimmie Taylor n’y est pas pour rien. La toute dernière recrue nordiste, qui a fait les beaux jours du T71, a martyrisé une défense conternoise aux abois (30 pts, 7 rebonds, 6 passes).