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[Basket] Steinsel touché mais pas coulé!


Noah Medeot et l’Amicale savent qu’ils ont tout ce qu’il faut pour battre Esch. Et que la finale ne fait que commencer. (Photo : gerry schmit)

FINALE (2e MANCHE) Malgré la défaite initiale samedi, le champion sait qu’il a encore toutes les cartes en main pour inverser la tendance, dès ce soir, face à Esch (20 h 15).

Samedi soir, l’Amicale, qui avait l’avantage de recevoir, s’est inclinée dans les dernières minutes face à un Basket Esch plus réaliste en fin de rencontre à l’occasion de la première manche de la finale. Une victoire acquise après avoir été mené, un temps, de 16 longueurs. Ce soir, les Lallangeois ont l’occasion de doubler la mise. Mais ils ne partent pas la fleur au fusil. Bien au contraire : «Ce n’est qu’un match. La série est encore longue», prévient-on dans le camp eschois.

Un avis clairement partagé par leurs adversaires : «On sait qu’on peut et qu’on doit mieux faire. On a identifié les problèmes et on espère pouvoir s’adapter», indique le capitaine de l’Amicale, Noah Medeot. Conscient que ce premier acte ne s’est pas joué sur grand-chose : «On fait un très bon premier quart (NDLR : 30-16). On jouait bien ensemble, on faisait bien tourner la balle. Et on a un peu oublié cela en seconde mi-temps. Pour l’emporter, il faut garder une bonne intensité en défense et jouer collectivement pendant quarante minutes», souligne-t-il.

L’impression d’être passé juste à côté, c’est également le sentiment qui habite Tom Konen, meilleur scoreur luxembourgeois du match (16 pts à 7/18). Et qui a vécu une première déplaisante cette saison : «Je n’avais pas encore perdu un seul match. Et quand tu vois que ça se joue à de petits détails, c’est frustrant.»

Et d’énumérer : «Ce sont de petites fautes. Eux sont très forts en transition, mais nous on défend mal, on prend le mauvais joueur ou on se retrouve à deux sur un seul et eux trouvent l’homme libre. Au niveau des rebonds, ils ont été plus forts que nous. Notamment sur les rebonds offensifs. On en a neuf mais eux quatorze. Autant de secondes chances en plus pour eux. Au début, tout allait bien, on mettait tous nos tirs. Mais après, tu rates quelques tirs, tu forces deux ou trois fois, en face ils marquent et tu te retrouves rapidement avec un -10. Et c’est là que le fait d’avoir joué 6 matches dont plusieurs prolongations alors que nous n’avons eu que quatre matches relativement tranquilles en play-offs a peut-être joué. Ils étaient plus préparés que nous pour jouer à 100 % pendant 40 minutes.»

Le constat est clair : l’Amicale et le Basket Esch étaient au coude-à-coude. Et le match s’est joué sur rien du tout. En l’occurrence, un panier à trois points d’Alex Rodenbourg qui a littéralement «coupé les jambes» de ses joueurs, comme l’indiquait Etienne Louvrier, le coach steinselois, juste après la rencontre. Un moment clef alors que, finalement, il restait encore énormément de temps (1’56 ») et qu’il n’y avait que trois points d’écart (74-77). Et pourtant, à partir de cet instant, l’Amicale n’a plus trouvé le moindre espace : «On avait le sentiment de ne plus trop savoir quoi faire. Deux minutes, c’est long mais on n’a pas bien exécuté les systèmes en attaque. On a trop forcé. On n’a pas joué assez collectif. C’est dans ces instants qu’un Bobby Melcher nous manque clairement. S’il avait été sur le parquet, ça aurait pu être différent. Mais il n’était pas là et, au fil des secondes, le stress est monté. Et on n’a plus rien fait», constate encore Tom Konen.

Déjà un match pivot

«Bien sûr que ce panier fait mal. Maintenant, ce n’est pas évident de défendre tout le monde tout le temps à 100 %. On sait que les principales menaces sont Jordan Hicks et Clancy Rugg. Si leurs Luxembourgeois commencent à marquer, ça devient plus compliqué. Ensuite, nous on ne fait pas bien tourner la balle, on force des tirs. Rater, ça joue sur la confiance et ça fait un effet boule de neige», précise encore Noah Medeot.

Maintenant, comme le soulignent les deux camps, ce n’est qu’un premier match : «Potentiellement, il y en a encore quatre.» Et Steinsel sait mieux que quiconque que le fait de perdre un match 1 est tout sauf rédhibitoire : «L’an passé, on avait perdu le premier match à la maison contre Dudelange. Mais finalement, on avait égalisé et on avait gagné la finale», rappelle encore le capitaine steinselois.

Donc, pour l’heure, rien n’est joué. Mais le match de ce soir revêt une importance capitale, comme l’indique encore Tom Konen : «Pour moi, c’est le match le plus important de la série. Si Esch gagne, ils mènent 2-0 et là commence la pression. Si on gagne, on remet les compteurs à zéro avant de revenir jouer sur notre parquet.»

Alors avantage clair pour Esch ou un champion qui réagit et égalise? Réponse ce soir, à partir de 20 h 15.

Dudelange, réaction attendue

DAMES Largement dominé à Dudelange lors de la première manche de la finale, le T71 doit réagir ce soir (19 h 30), sur le parquet de Gréngewald. En cas de succès, les joueuses de François Manti ne seraient plus qu’à une victoire du sacre. Dudelange, qui devait déjà jouer sans Catherine Mreches et qui avait dû se passer également des services de Mandy Geniets, a perdu au bout de quelques secondes sa capitaine Nadia Mossong, gravement blessée et dont la saison est terminée. Pour ce soir, Jérôme Altmann espère pouvoir récupérer Mandy Geniets. Mais qu’elle soit là ou pas, on peut s’attendre à voir Ehis Etute et ses coéquipières tout donner pour égaliser à 1 partout dans cette finale.

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