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[Basket] Pit Biever raccroche : «C’était une fin idéale»


Pit Biever termine sa carrière de la plus belle des manières. (photo Jeff Lahr)

Deux jours après avoir décroché le titre avec le Basket Esch, Pit Biever a annoncé la fin de sa carrière.

Celle-là, on ne l’avait pas franchement vu venir. Mais c’est pourtant bien la réalité : Pit Biever, 31 ans, raccroche.

Mais pourquoi une telle décision ? Le guard du Basket Esch s’explique : «La décision était prise depuis le début de la saison. Je n’en avais parlé à personne, hormis bien sûr mon frère (NDLR : Joe, le capitaine) et Alex (NDLR : Rodenbourg), mon meilleur ami. Je n’en avais pas parlé à l’équipe, car je voulais rester concentré sur les matches.»

Et de donner les raisons : «C’est d’abord parce que j’ai besoin d’être davantage avec ma famille. Je travaille 40 heures par semaine (NDLR : il est rédacteur à la commune de Remich), quand je rentre je reste un peu avec ma fille de 3 ans et demi et je repars à l’entraînement. Je ne trouve pas normal de laisser ma femme seule avec ma fille. J’ai envie d’être plus avec elles.»

Et l’autre raison, c’est sa santé : «J’ai beaucoup de problèmes avec les blessures. Rien de grave mais toutes les deux ou trois semaines, j’ai des pépins musculaires. En fin de saison, quand on enchaînait les matches tous les trois jours, je n’étais jamais à 100 %. C’est très frustrant.»

Il a tout gagné

Une carrière qui s’est achevée de la plus belle des manières, avec le sacre contre l’Amicale : «Pour moi, c’était vraiment la fin idéale. Je peux partir avec un bon sentiment.» En se retournant sur sa carrière, couronnée par deux titres de champion (dont 1 tronqué car en plein covid) et une Coupe, remportée l’an passé, il repense à ses débuts, à cinq ans.

À tous ses coachs, du premier Carlo Sowa aux derniers Franck Mériguet et Sylvain Lautié, en passant par Paul Schulté, avec qui il a remporté de nombreux titres chez les mini et les scolaires. Et d’évoquer aussi : «Claude Baer et Paul Schulté, qui sont là depuis toujours et sans qui le Basket Esch n’existerait pas.» Ou encore les nombreux bénévoles, les supporteurs, bref, tout ce qui fait que : «Le Basket Esch, c’est une famille.»

S’il a prévu d’assister à toutes les rencontres de sa désormais ex-équipe la saison prochaine, il ne sait pas encore de quoi son avenir sportif sera fait. Une chose est sûre : «Pas question de grossir.» Après, il y a différentes pistes : «Peut-être de la course à pied, du fitness. Et aussi me mettre au tennis. Eric Kesseler (NDLR : son ancien coéquipier) a décidé de faire ça sérieusement, pourquoi ne pas faire ça…»

Bref, le champ des possibles est vaste. Et maintenant, Pit Biever, qui a également été international sous Frank Baum et dernièrement rappelé pour une fenêtre FIBA par Ken Diederich, va avoir du temps pour y réfléchir.

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