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[Basket] Le Sparta veut passer la sixième


Depuis que le Sparta joue avec trois Américains (ici Cam Gregory), l’équipe est invaincue. (Photo : luis mangorrina)

20e JOURNÉE EN LBBL Auteur d’un début d’année parfait et invaincu en 2023, Bertrange peut faire un pas décisif vers les play-offs ce soir face au T71. Pas facile. Mais pas impossible.

Il y a deux mois, le Sparta pointait au dixième rang du championnat. Bertrange venait de changer de coach avec l’arrivée sur le banc du fidèle Christophe Flammang en lieu et place de Chris Wulff. Une expérience qui débute par une défaite sur le parquet de Soleuvre, avant-dernier, qui revenait alors à un point de Bertrange au classement  : «Mais heureusement, on a tout de suite réagi en battant Esch», se rappelle Yannick Verbeelen. «On avait travaillé la défense toute la semaine et on a réussi à les battre en défense. À partir de ce moment, on s’est dit qu’on était capables de remporter de telles rencontres», ajoute le coach bertrangeois.

À la pause, atteinte sur une défaite face à l’Arantia, Bertrange pointait à la 10e place mais avec seulement 1 pt de retard sur la huitième place, synonyme de play-offs. Avec encore huit matches à disputer en 2023, tout était possible.

Une année qui a débuté par une grande décision : à l’instar de la plupart des équipes de LBBL, le Sparta a décidé d’utiliser trois Américains. C’est ainsi que c’est avec Lavone Holland, Seth Le Day arrivé pour remplacer Cam Gregory le temps que ce dernier se remette de sa grave blessure à la main et donc Cam Gregory que l’équipe a tourné à partir du premier match de l’année.

Et si l’idée était de jouer à trois jusqu’au FIBA break, la grave blessure de Mike Feipel – qui s’est fait les croisés sur la dernière action contre l’Amicale – a changé la donne : «Sans Mike, on devait s’assurer de garder une équipe compétitive pour déjà rester dans la ligue. On sait que tout peut aller très vite. C’est pour cela qu’on va rester à trois après le break.» Un trio US qui a changé puisque Seth Le Day a été remplacé depuis quelques jours par Isaiah White : «Un mec qui a une super attitude et un très grand potentiel.»

Trois Américains et plein de possibilités

Avoir trois Américains ouvre davantage de possibilités : «Ça aide énormément. Rien que point de vue défense, on a cinq fautes de plus à donner. Avant, on ne pouvait pas faire ça alors que nos adversaires le pouvaient. En plus on a trois pros très différents, si bien que cela permet de réagir par rapport aux situations sur le terrain. Et puis ça apporte beaucoup à l’entraînement.»

Maintenant si le simple fait d’avoir trois pros était l’alpha et l’oméga de tout, ce serait simple. Mais si le Sparta est sur une superbe série de cinq succès de suite, ce n’est pas uniquement dû à cela : «On s’entend bien ensemble et on joue bien ensemble», constate avec plaisir le capitaine Victor Stein. Confirmation de son entraîneur : «On essaie d’avoir une très bonne alchimie à l’intérieur du groupe. Que tout le monde se sente impliqué, des pros aux cadets qui composent l’équipe. Selon moi, avoir une bonne ambiance est quelque chose de très important pour gagner des matches.» La méthode Christophe Flammang plaît visiblement. Même si ce dernier se montre très réaliste : «Quand tu joues bien et que tu gagnes les matches, tout le monde est content de toi. Mais si tu perds les trois prochains, on va commencer à se poser des questions.»

Ce qui a changé, c’est également que désormais, le Sparta gagne les matches serrés. Comme lors de cette victoire en prolongations contre Etzella : «C’était la deuxième fois que l’équipe remportait un match serré. Et j’ai senti par la suite à l’entraînement moins de stress. Tout le monde était très positif et était sûr de pouvoir gagner le prochain match. C’est ce qui s’est passé, même si on a eu de la chance en affrontant l’Amicale sans Reese et avec Melcher blessé ou la Résidence privée de nombreux joueurs et qui jouait sans Dressler.»

Avant un break de trois semaines, le Sparta vise donc la passe de six. Pour ce faire, il faudra prendre le dessus sur le T71, coleader du championnat : «C’est une équipe très physique avec Joe (Kalmes) et (Moses) Greenwood à l’intérieur et même Mihailo (Andjelkovic) et Jimmie (Taylor) qui sont très costauds. Une formation avec des joueurs rapides, de bons shooteurs extérieurs. Il faudra assurer en défense», prévient Yannick Verbeelen.

Christophe Flammang sait que la tâche sera loin d’être aisée. Mais il a bien analysé les forces en présence : «Dudelange est une équipe très disciplinée, qui joue avec un cerveau. Ils ont un cinq très fort avec trois joueurs de l’équipe nationale et deux Américains très expérimentés. Après, leur banc est moins fourni que le nôtre. Si on veut gagner, il faut venir sur le terrain avec le double d’énergie. On doit pousser au maximum notre style de jeu. Ça nous a réussi lors des derniers matches.»

Et pas question d’envisager autre chose que la victoire : «Si on perd, quel que soit le résultat de Gréngewald, ça nous laissera deux finales à jouer contre Gréngewald et Contern. Et je veux éviter ce type de pression.»

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