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[Basket] Joe Biever : «Le pire match de toute ma vie»


La tête des très mauvais jours pour Joe Biever, qui a vécu, comme tout le Basket Esch, un véritable cauchemar, mercredi à domicile. (photo Luis Mangorrinha)

Après la première manche de la demi-finale, Joe Biever, le capitaine eschois, dresse un constat terrible après la débâcle contre le T71 (54-84). Mais veut croire à un rebond, samedi à Dudelange.

Comment expliquez-vous cette énorme défaite à domicile face au T71 ?

Je pense que c’est le pire match de toute ma vie. Ce qu’on a vu mercredi, c’était vraiment très, très grave. Et je n’ai pas vraiment d’explications sur le pourquoi du comment. J’ai le sentiment que le plus grand problème, c’était le manque d’énergie. Le manque d’envie. Et quand tu ne défends pas, tu ne cours pas et que tu ne te bats pas, ça ne peut pas marcher.

Avez-vous senti dès le début que ce serait compliqué ?

Honnêtement, j’ai le sentiment que c’est compliqué depuis bien plus longtemps. En fait, depuis la pause de Noël, on n’a jamais vraiment retrouvé notre niveau de jeu. Ce n’est pas uniquement ce dernier match. Si on regarde bien, même avant la finale de la Coupe. On a rencontré Gréngewald, Contern ou les Pikes et on n’a pas gagné facilement. En finale de la Coupe, on passe à côté. Et au premier tour des play-offs, on affronte une équipe de la Résidence qui a perdu neuf matches de suite, mais qui parvient quand même à remporter une victoire. Finalement, on remporte la série contre une équipe qui joue avec trois Américains – même si ça n’a rien à voir – mais ce sont tout de même des signes qui ne vont pas dans la bonne direction. Bref, les dernières semaines n’étaient pas bonnes. Et après ces matches, on s’est à chaque fois dit qu’on devait montrer notre vrai visage, retrouver notre jeu, etc. Mais à un moment, ça suffit de parler. Il faut agir! Et samedi, c’est notre dernière chance de le faire.

À qui la faute ?

Tout le monde. Les joueurs, le coach, le club. C’est tout le monde qui n’est pas au rendez-vous.

Cette première demi-finale, c’est vous qui jouez mal ou Dudelange qui joue bien ?

C’est vraiment une combinaison des deux. Dudelange a fait un très, très gros match. Ils ont été très agressifs en défense et, offensivement, ils nous ont enfoncés pendant toute la rencontre. C’est simple, mercredi, ils nous ont démontés. On n’avait aucune chance.

Y a-t-il quelque chose de positif malgré tout à retenir de cette rencontre ?

Non. Enfin, il y a eu six minutes dans le deuxième quart où on est bien revenus. Mais après, on est retombés dans le même trou. Et on s’est remis à faire n’importe quoi.

On a montré qu’on était capables de les battre. On l’a déjà fait trois fois cette saison

Si on regarde les stats, on constate que Jordan Hicks, très bon au premier tour, et Clancy Rugg, habituellement toujours au rendez-vous, n’ont inscrit que 12 points à eux deux. Il n’est pas là le problème ?

Tout le monde parle de ça. Mais c’est trop facile de mettre cette défaite sur leur prestation. Bien sûr, Clancy est à 1/16 et ça ne lui arrive jamais. Quand tu parles de constance en évoquant un joueur, tu parles forcément de Clancy. Mercredi, il n’était pas bien. Mais il faut dire que Moses Greenwood a fait un énorme match. Il avait l’énergie pour stopper toutes les actions de Clancy. Et puis, Jimmie Taylor a aussi sorti un très gros match. C’est trop facile de dire qu’on a perdu car nos deux Américains n’étaient pas bien. Je le répète, c’était la faute de tout le monde. On n’a pas trouvé de solutions. Le seul qui était à peu près à son niveau, c’est Thomas. On doit mieux aider nos deux joueurs clefs. Si tout le monde joue mal en même temps, c’est compliqué.

Vous avez eu 24 heures de récupération de moins que Dudelange. Vous pensez que ça a pu jouer ?

Non. Tout cela, ce sont des excuses. Et je ne cherche pas d’excuses.

Qu’est-ce que vous pouvez faire pour inverser la tendance samedi ?

On a perdu un match. On sait très bien ce qu’on a mal fait, et maintenant on doit réagir. On a montré qu’on était capables de battre cette équipe. On l’a déjà fait trois fois cette saison. Il faut garder ça en tête. On se retrouve un peu dans la même situation que la semaine dernière quand on était allés perdre à Walferdange en jouant très mal. Mais après, on s’est parlé et, le dimanche, on a fait un très bon match. C’est ce qu’il faut faire samedi à Dudelange.

Comment pouvez-vous battre cette équipe ?

On doit retrouver notre jeu. Être agressifs et jouer avec plus d’énergie. On n’a perdu qu’un match. On peut en gagner deux. Il faut de la volonté, de l’énergie. Et on doit trouver des solutions.

Avez-vous été surpris du niveau du T71 ?

Non. On sait qu’on est deux équipes avec à peu près le même profil. Défensivement très fortes et avec un très bon collectif. Malheureusement, sur ce premier match, il n’y a que Dudelange qui l’a montré. À nous de réagir !

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