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[Basket] Gréngewald veut exister


Katarina Vuckovic et Gréngewald espèrent faire plus que de la résistance face à Braine, ce soir. 

(EUROCUP, GROUPE I) Après une entame compliquée, mais pas non plus ridicule en Espagne la semaine dernière, Gréngewald rêve de gêner davantage les Belges de Castors Braine, ce soir.

«On est le Petit Poucet. On n’a aucune pression.» François Manti n’est pas du genre à se chercher des excuses ou à se voir plus beau que son équipe ne l’est : Gréngewald est un nain dans cette poule I de l’Eurocup. Face à des adversaires qui sont toutes professionnelles et qui évoluent dans des championnats bien plus relevés, les Hostertoises n’ont, sur le papier en tout cas, que leur volonté sans faille et leur courage à opposer à des rivales supérieures en tout point en théorie.

La semaine dernière, Lisy Hetting et ses coéquipières ont d’ailleurs subi un baptême du feu assez compliqué du côté du parquet de Cadi La Seu. Mais même si la défaite est claire et nette et ne souffre d’aucune contestation (71-47), il y a tout de même quelques motifs de satisfaction, comme l’explique le technicien de Gréngewald :

«Pour tout dire, j’avais anticipé un scénario catastrophe. Bien sûr, c’était très compliqué et le premier quart (NDLR : 24-7) a été une cata. Mais finalement, après le repos, on a réussi à exister avec notamment un troisième quart de belle facture. Bien sûr, peut-être que l’adversaire était aussi moins concentré avec 25 pts d’avance mais ce qu’on a fait, en remportant la seconde période, était très bien.»

De quoi aborder de manière positive le deuxième rendez-vous de ces poules. Avec la réception des Castors Braine. Des Belges qui se sont lourdement inclinées la semaine dernière, à la maison, face aux autres Espagnoles du groupe, Saragosse : «J’ai vu leur match et j’ai trouvé que Braine n’avait pas la même profondeur de banc que Cadi La Seu. Contre nous, le coach a fait entrer ses douze joueuses dans le premier quart et honnêtement, on n’a pas vu la différence. En revanche, pour Braine, c’est autre chose. Elles ont un cinq majeur très fort, avec notamment Jessica Lindström qui a commencé sa carrière à Dudelange. Mais quand elles ont des problèmes de faute et qu’il faut tourner, on voit que ce n’est plus du tout le même niveau. J’ai le sentiment que ce n’est plus l’équipe très forte partout des années précédentes. C’est un élément à prendre en compte pour nous.»

Qu’on ne s’y méprenne pas : François Manti n’est pas en train de dire que le banc des Belges est nul et que l’affaire sera aisée. Simplement qu’il y a une vraie différence entre les joueuses majeures et les remplaçantes. Une piste à explorer pour le match de ce soir où, bien évidemment, tout autre résultat qu’une défaite serait une énorme surprise : «Pour Braine, comme pour toutes nos adversaires, perdre contre nous serait une très mauvaise opération.»

Bonne entame exigée

On le dit et on le répète, Gréngewald, qui a atteint pour la première fois les poules d’une compétition européenne, est là pour apprendre. Et progresser au fil des rencontres. Bien sûr, s’il y a moyen, à un moment ou un autre, d’aller chercher encore mieux qu’une victoire dans un quart ou une mi-temps, Sam Logic et ses coéquipières ne se gêneront pas. Mais, pour l’heure, les ambitions sont plus modestes :

«Le premier objectif, c’est déjà de réaliser une meilleure entame que contre Cadi La Seu. De rester au contact le plus longtemps possible pour éviter de s’épuiser à courir après le score. Pour exister, c’est une obligation de prendre un bon départ. Ensuite, il faudra être rigoureux défensivement et mettre la balle dans leur camp le plus vite possible en attaque. Contre les Espagnoles, on a trop souvent été mises en difficulté sur la remise de balle si bien qu’on devait prendre des tirs compliqués alors qu’il ne restait presque plus de temps sur l’horloge.»

Hier, l’équipe a profité du jour férié pour travailler longuement sur l’adversaire : «On a pu les analyser pendant 2 h 30 et je pense qu’on va être en mesure de les embêter. Mais tout partira de notre manière de défendre.»

À la différence de leur adversaire, qui a battu Namur de 16 pts, les joueuses de Gréngewald n’ont pas joué depuis leur rencontre en Espagne : «Normalement, il y avait une double journée. On a dû reporter le match contre Contern car on rentrait d’Espagne mais Soleuvre, qu’on devait rencontrer dimanche, a demandé un report de la rencontre. Du coup, on a demandé à Contern de jouer le match dimanche mais ils n’ont pas voulu. On n’a plus joué depuis mercredi dernier. C’est quand même un peu handicapant en termes de rythme», regrette François Manti.

Combien de temps Gréngewald pourra-t-il tenir face au cador belge ? Dejza James sera-t-elle davantage épaulée au scoring que la semaine dernière ? Les Castors, déjà un peu le dos au mur, pourraient-elles ressentir une forme de pression si le match ne tournait pas dans leur sens ?

Autant de questions qui trouveront leur réponse, ce soir, dans un «Am Sand» de Niederanven qui avait sonné tristement creux lors de la qualification face à Sportiva Azurishotels. On espère que les Hostertoises bénéficieront, cette fois, d’un véritable engouement du public. Rendez-vous ce soir à partir de 19 h 30!

Ce soir (19 h 30) : Gréngewald – Castors Braine

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