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[Basket] Esch gâche la fête du T71


Pour la deuxième fois cette saison, Patrick Arbaut et les Eschois ont dominé le T71. (Photo : Julien Garroy)

Le T71 espérait bien fêter sa victoire en Coupe par un succès. Mais les Eschois ne l’entendaient pas de cette oreille.

Auteurs d’une énorme prestation défensive, les Eschois ont totalement pris le dessus sur des Dudelangeois qui n’avaient visiblement pas digéré leur victoire en Coupe.

Esch est certainement l’équipe qui nous convient le moins bien.» Phil Dejworek ne cherchait pas à se cacher avant ces retrouvailles avec la formation lallangeoise, Dudelange a du mal contre Esch! Outre la raclée mémorable encaissée au Grimler (61-103), Dudelange avait jusqu’à présent, certes à chaque fois, remporté ses matches contre Pit Biever et compagnie. Mais jamais dans la facilité. Des succès étriqués (7, 4 et 2 pts) annonciateurs d’une nouvelle soirée compliquée pour les tout frais vainqueurs de la Coupe.

D’autant plus que face à eux se retrouvait une formation condamnée à l’emporter. Avec déjà 1,5 point de retard sur la quatrième place d’Etzella, les coéquipiers de Patrick Arbaut ne pouvaient pas se permettre d’échouer sur leur parquet.

Sur le parquet, justement, on comprend rapidement que Dudelange ne va pas s’amuser. Et les spectateurs vont assister à quelques raretés à marquer d’une pierre blanche, à l’image d’un Nelly Stephens qui rate un dunk alors qu’il était seul en contre-attaque ou encore à un Tom Schumacher qui n’inscrira son premier panier qu’à la… 25e minute!

Svitek se charge de tout

Parfaitement contenue par Pit Biever puis Patrick Arbaut, la gâchette en chef va passer une sale soirée et terminera certes avec treize points, dont cinq, inscrits en l’espace de trois secondes grâce à un gros pressing de Stephens. Mais trop peu, trop tard.

Le mal était déjà fait. Dans cette rencontre, Dudelange aura mené au maximum de trois points, avec un dernier avantage quelques minutes avant la pause. Si Esch a quelque peu souffert en début de match avec les paniers dans la peinture d’Anderson, il a rapidement trouvé la parade en installant Stefan Svitek. Le vétéran slovaque, beaucoup plus physique que le longiligne Américain du T71, s’est chargé de repousser le gamin en dehors de son jardin. Résultat, alors qu’il avait mis huit points dans le premier quart, Anderson terminera le match avec seulement douze unités.

Efficace en défense, le vieux Svitek va montrer encore une fois qu’on peut toujours compter sur lui. Et que malgré son gabarit imposant, il a bien une main en or, avec 14 pts à 60 % de réussite. Esch, qui n’avait que quatre points d’avance à la pause, va ferrailler dans un troisième quart dans lequel Chris Jones, menace n° 1 côté Dudelange hier, va se démultiplier… en vain. Momcilo Latinovic, Joé Biever et Zeke Upshaw vont briller à longue distance pour rester devant au score à dix minutes de la fin.

Six points de retard pour Dudelange, ce n’est pas grand-chose. Mais clairement, Gilles Ruffato et ses coéquipiers n’y sont pas. Ils ratent des passes toutes faites, s’énervent après les arbitres et enchaînent les bévues. Pendant ce temps, les Eschois unissent leurs efforts pour s’échapper au score. Dix points, puis vingt. La messe est dite. Mais la joie sera de courte durée : en effet, Etzella, au terme d’un match dantesque, a réussi à l’emporter contre les Musel Pikes. Si bien que pour Esch, tout reste à faire. Le Final Four n’est pas encore d’actualité.

Romain Haas

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