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NBA : Nuggets-Lakers, Celtics-Heat en finales de conférences, un air de déjà-vu


le Heat de Jimmy Butler affrontant les Celtics de Jayson Tatum (Photo : AFP)

Comme on se retrouve… Trois ans après leurs finales de conférences de la NBA, dans la bulle anti-Covid d’Orlando, les Lakers de LeBron James défient les Nuggets de Nikola Jokic, le Heat de Jimmy Butler affrontant les Celtics de Jayson Tatum.

Ces retrouvailles n’étaient pas forcément attendues il y a un mois, à l’entame de ces play-offs. Car la saison régulière écoulée n’avait pas été une partie de plaisir pour Los Angeles et Miami, toutes deux ayant dû en passer par les barrages pour se qualifier. Et voilà ces deux équipes transfigurées, à désormais quatre victoires chacune de s’offrir un remake de la finale de 2020, qui avait alors souri aux Californiens.

Au même titre que leurs grands rivaux historiques des Celtics, les Lakers sont donc toujours en lice pour un 18e sacre record. Qui l’eut cru, en début de championnat, quand ils affichaient un premier bilan de deux victoires et dix défaites? Balbutiant longtemps leur basket, les pourpre et or se sont néanmoins accrochés, même après avoir chuté à la 13e place du classement.

Un mercato d’hiver réussi (départs de Westbrook et Beverley, arrivées de Russell, Hachimura et Vanderbilt), ajouté à la soif de vaincre de James, toujours au sommet à 38 ans, et au retour à son meilleur niveau d’Anthony Davis, ont tout changé. Et le marasme de laisser place à une confiance retrouvée.

Nuggets à maturité

Après avoir éliminé (4-2) des Grizzlies hâbleurs et finalement bien tendres, L.A. a fait tomber le champion en titre (4-2), Golden State qui restait, malgré ses carences défensives, un favori à sa propre succession et n’avait jamais encore perdu une série à l’Ouest. Voilà que se dressent les Nuggets, une montagne plus haute à franchir encore, même si l’histoire plaide en faveur des Lakers, qui les ont éliminés trois fois à ce stade, par le passé.

Car Denver est une bien meilleure équipe que celle qui créa la surprise en 2020. Elle a largement dominé la conférence en saison régulière, avant d’assumer son statut de tête de série N.1, en écartant les Timberwolves (4-1) puis les Suns de Kevin Durant et Devin Booker (4-2), guidée par le phénomène Nikola Jokic, qui a encore élevé son niveau de jeu, à l’image de ses 53 points à Phoenix au match N.4.

Les Nuggets, renforcés par les arrivées de Kentavious Caldwell-Pope (champion avec les Lakers justement) et Bruce Brown, arrivent à maturité, à l’image de Jamal Murray, Michael Porter Jr et Aaron Gordon, sans grand point faible collectivement, forts de l’excellent travail accompli par l’entraîneur Michael Malone.

« On a là un double MVP (Jokic), une équipe équilibrée, affamée, au sein de laquelle l’alchimie est grande, très physique, capable de bien shooter… », a ainsi énuméré le coach des Lakers Darvin Ham. Anthony Davis, qui livrera un duel de titans avec le Serbe à l’intérieur, a lui prévenu: « si on les aborde avec trop de décontraction, on va perdre chaque match de 30 points ».

« Rude combat »

Tête de série N.7, L.A. n’a pas de raison de tomber dans ce piège, pas plus que Miami, N.8 à l’Est, face à Boston (N.2). D’autant que le Heat sait très bien ce qui l’attend contre les Celtics, sauvés de l’élimination face aux Sixers par Jayson Tatum, auteur de 51 points aux septième match (4-3).

Ce dernier n’est pas en terre inconnue non plus. « On les connaît très bien, ils sont très bien coachés, ils donnent le meilleur d’eux-même, ils jouent dur, défendent et trouvent le moyen de gagner des matches. Le combat sera rude », a-t-il souligné. Le plus grand danger pour les C’s porte un nom: Jimmy Butler. Et Malcolm Brogdon, précieux sixième homme recruté l’été dernier n’a pas manqué de le rappeler. « C’est l’un des meilleurs joueurs au monde. Il l’a prouvé à maintes reprises en play-offs ».

Bourreau des Bucks de Giannis Antetokounmpo au 1er tour, « Jimmy Buckets » a néanmoins ensuite trouvé des relais offensifs, en Bam Adebayo, Max Strus ou encore Kyle Lowry, pour écarter les Knicks, l’expérience et la rage de vaincre floridiennes faisant le reste. Il faudra aux hommes d’Erik Spoelstra tous ces ingrédients pour continuer à jouer les trouble-fête, car les Celtics apparaissent sur le papier mieux armés pour revenir en finale, avec Jaylen Brown, Marcus Smart, Al Horford. Car Boston ne manque pas non plus de guerriers.

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