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C1 : nouvelle nuit (semi)-magique pour Thill, buteur mais battu à San Siro !


Sébastien Thill a failli encore être la star de la soirée. Photo : afp

C’est sur un coup-franc magistral de près de 25 mètres qu’il a (brièvement) égalisé pour son Sheriff Tiraspol contre l’Inter Milan, à la 52e minute. Même si l’affaire s’est moins bien terminé qu’à Madrid il y a trois semaines, appelez-le quand même Monsieur.

Non, il ne baisse pas de rythme. L’increvable Sébastien Thill n’a toujours pas mis pied à terre en Ligue des champions et a joué dans un stade San Siro plein son onzième match de Ligue des champions, ce mardi soir. Contre l’Inter Milan, son Sheriff Tiraspol a eu un peu moins de mal à exister qu’à Madrid fin septembre, répondant coup pour coup au champion d’Italie.

À la demi-heure de jeu, «Séba» et ses coéquipiers menaient même trois grosses occasions à deux avant qu’une déviation de Vidal au premier poteau, sur corner, de la tête, ne permette à Dzeko, en embuscade au deuxième poteau, d’ouvrir le score d’une volée puissante et équilibrée en lucarne opposée (1-0, 34e). Un but de classe au milieu d’une multitude d’échauffourées bien fichues jusque dans les derniers mètres mais mal terminées.

Il n’était pas loin des 25 mètres

Pour donner un peu de hauteur à ce duel, il fallait de grands joueurs et il faut croire que Sébastien Thill en est devenu un, et majeur avec ça. Peu après le retour des vestiaires, sur un coup-franc obtenu à près de 25 mètres du but d’Handanovic, il s’est élancé pour décocher un missile petit côté, qui a trompé l’immense portier slovène. Pas une lucarne, mais presque.

En tout cas, un but qui va encore faire se lever toute l’Europe et peut-être même lui offrir de postuler une nouvelle fois au but de la semaine en Ligue des champions, lui qui a été devancé par Lionel Messi pour le compte de la 2e journée, malgré son but victorieux inscrit au Bernabeu contre le Real Madrid (1-2).

On l’a vu rameuter ses coéquipiers, déjà en train de reculer dans la foulée. Buteur-star et taille patron, ça ne s’invente pas. Il n’a pas pu éviter, par contre, le réveil de l’Inter. Le poteau de Perisic (56e), les buts de Vidal sur une perte de balle aux trente mètres (2-1, 58e) et de De Vrij sur un nouveau corner mal géré (3-1, 67e) minimisent forcément son nouvel exploit personnel mais il ne restera pas que du négatif de ce nouveau sommet.

Après trois matches de groupe, le Sheriff (qui aurait pu couler si Lautaro Martinez n’avait tapé la barre à la 83e) a joué ses deux déplacements les plus compliqués de la poule et pointe toujours à la première place du groupe D avec cinq points d’avance sur le Shakhtar Donetsk, son adversaire numéro 1 dans la course au strapontin d’Europa League auquel la troisième place donne droit. Il y a pire, comme situation, que de rester devant le club milanais avec un héros luxembourgeois à la baguette.

Julien Mollereau

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