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Transport routier : contrôles conjoints dans le Benelux


Les inspecteurs néerlandais, belges et luxembourgeois peuvent passer au crible les camions et bus qui transitent par les trois pays. (illustration archives Editpress)

Ce jeudi 1er juin marquait l’entrée en vigueur du traité de Liège, qui permet aux services d’inspection du Benelux d’effectuer des contrôles conjoints des transports de marchandises et de personnes.

Ces contrôles ont pour but de renforcer la lutte contre le dumping social dans le transport routier, un des principaux souhaits formulés par les gouvernements des trois pays. Ainsi, les inspecteurs belges, néerlandais et luxembourgeois peuvent passer au crible les camions et bus qui transitent par les trois pays. Avant que le traité -signé en 2014, ne soit ratifié par les différents parlements, huit grands contrôles avaient déjà été menés. Mais les inspecteurs des pays voisins ne pouvaient jusqu’alors agir qu’en qualité d’observateurs.

Outre un contrôle harmonisé du transport routier, des réductions de coûts, une concurrence plus honnête entre les sociétés de transport et de meilleures conditions de travail pour les chauffeurs, cette coopération permet de renforcer la sécurité routière en général dans les trois pays.

Si le transport routier des marchandises et des personnes est largement soumis à des règles européennes, ce qui relève des temps de conduite et de repos, du chargement et du transport de substances dangereuses, demeure une responsabilité nationale. Ce qui engendrait des différences et inégalités entre les pays.

En vertu de l’application du traité, de nouvelles opérations transfrontalières sont d’ores et déjà prévues.

Le Quotidien

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