Alors que les négociations entre les psychologues et la CNS en vue du remboursement des consultations s’enlisent, le ministre vient de désigner un médiateur, déclenchant la procédure légale de médiation.
Alors que, dans le feuilleton du remboursement des séances de psychothérapie, qui dure depuis maintenant cinq ans, les négociations entre la Caisse nationale de santé (CNS) et la Fédération des associations de psychothérapeutes (Fapsylux) s’enlisent, le ministre compétent, Claude Haagen, vient de désigner un médiateur, comme le prévoit la procédure légale, ouvrant la voie à une prochaine reprise des discussions.
Au début du mois, la CNS avait brutalement claqué la porte, suscitant l’incompréhension de la Fapsylux, alors que des avancées considérables avaient été réalisées dans un climat constructif ces derniers mois. L’échec des négociations, portant principalement sur les tarifs, a ainsi été acté le 14 septembre par le conseil d’administration de la CNS.
Une pétition signée par 5 500 personnes
Face à l’impossibilité pour l’Inspection générale de la sécurité sociale de procéder à la nomination d’un médiateur lors de sa dernière réunion du 23 septembre – pour une raison que le ministère ne précise pas – le ministre a donc lui-même pris les choses en main.
Cette mesure est très attendue, comme le montre le succès d’une pétition publique en ce sens, qui a récolté plus de 5 500 signatures, portant le débat jusqu’à la Chambre des députés vendredi dernier. Les parlementaires qui y ont participé, tous membres des commissions du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, de la Santé et des Pétitions, ont retenu que les personnes concernées doivent avoir facilement accès aux informations, ce qui n’est pas toujours le cas, selon l’auteure de la pétition n° 2309.
Et un état des lieux de l’offre d’aide psychologique a également été pointé comme nécessaire. Une plateforme devrait voir le jour pour regrouper toutes ces informations utiles pour les patients. Quant au remboursement, il a bien entendu été abordé et a été désigné comme prioritaire.