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Réforme fiscale : l’OGBL et la CGFP font front commun


Une fois n'est pas coutume, André Roeltgen (OGBL, à dr.) et Romain Wolff (CGFP, à g.), ont tenu une conférence de presse commune dans les locaux du syndicat des fonctionnaires. (photo F.Pizzolante)

Au cours d’une conférence de presse commune ce vendredi matin, les deux syndicats ont confirmé leurs convergences de vues sur la proposition gouvernementale de réforme fiscale.

En formant un front commun, l’OGBL et la CGFP entendent porter leur voix consensuelle, ce samedi, à l’occasion de la réunion qui les rassemblera autour d’une table avec le gouvernement, le patronat et… le LCGB qui fera a priori cavalier seul au cours des négociations.

Interrogé sur l’absence du syndicat chrétien dans l’alliance plutôt inédite entre OGBL et CGFP, le président de l’OGBL, André Roeltgen, a préféré botter en touche. «Je n’ai pas de commentaires à faire sur ce sujet», a-t-il déclaré, ce vendredi matin, au cours d’une conférence de presse commune qui s’est tenue, une fois n’est pas coutume, au sein des locaux du syndicat des fonctionnaires.

Bien mais peut mieux faire…

Voila pour la forme. Sur le fond, OGBL et CGFP estiment que la proposition de réforme fiscale mise sur la table par le gouvernement «va dans la bonne direction», mais que certaines adaptations sont néanmoins à mettre en œuvre.

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Dans une note qu’ils ont fait parvenir jeudi après-midi au gouvernement, en vue de la préparation de la réunion de samedi, OGBL et CGFP jugent que la réforme ne va pas assez loin au niveau de l’équité fiscale. Ils déplorent ainsi qu’une grande partie du paquet présenté par le gouvernement revienne aux personnes morales « alors que ce sont les ménages qui ont payé la facture » ces dernières années et que « la participation aux recettes fiscales des personnes morales diminue constamment ».

Les deux syndicats revendiquent une réforme fiscale qui allègerait encore davantage les petits et moyens revenus et qui, à l’inverse, imposerait plus les gros revenus.

Claude Damiani

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