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Obligation vaccinale : réponse en janvier


Un appel à la vaccination a encore été lancé hier. «Les non-vaccinés courent un grave danger», a déclaré Paulette Lenert.  (Photo : julien garroy)

Paulette Lenert n’aimerait pas en arriver là, mais le gouvernement se prépare à toute éventualité et attend encore un avis juridique avant de se prononcer en janvier.

«Nous ne savons pas ce que l’avenir nous réservera dans trois semaines», reconnaît humblement Xavier Bettel. Pour l’heure, le gouvernement veut éviter le confinement et la vaccination obligatoire. Alors, il procède à quelques ajustements en attendant de savoir à quel point le variant Omicron peut être pathogène. «La société va encore être secouée», prévient-il encore en assurant que les mesures sont destinées à éviter une situation hors de contrôle. «En janvier, on verra si les mesures seront prolongées», ajoute-t-il.

En janvier encore, le gouvernement annoncera si la vaccination obligatoire deviendra réalité. La ministre de la Santé attend encore des avis juridiques avant de se prononcer. «Il faut une base légale», insiste-t-elle. Mais elle reconnaît que «ce serait malheureux d’en arriver là». Il n’est pas «aussi simple d’imposer un vaccin» et «il faut voir les avantages et les inconvénients», plaide la ministre de la Santé.

Elle n’est pas très attirée par l’idée d’une obligation et préfère continuer à faire la promotion du vaccin. «Avec le variant Delta, les non-vaccinés risquaient deux fois plus d’être contaminés. Avec Omicron, c’est quatre à cinq fois plus», met-elle en garde. Omicron tue aussi et ce n’est pas encore «la détente», prévient la ministre.

Elle rappelle ses trois priorités : être vigilant pour tout le monde et pour les plus vulnérables en particulier; éviter les grands rassemblements; croire aux progrès scientifiques et à l’efficacité d’un futur médicament.

«Les non-vaccinés sont soumis à un grave danger», alerte la ministre alors qu’elle conseille vivement aux personnes guéries de se faire vacciner au risque de connaître une nouvelle infection.

G. M. 

3 plusieurs commentaires

  1. Wolfgang muller

    De diviser la population comme le premier ministre le fait est simplement honteux!!! On devrait même le poursuivre pour incitation à la haine et aux troubles publics!!! Stigmatiser une minorité pour sa non croyance a un vaccin qui ne marche pas !!! Et en plus expérimental !!! Sérieusement posez-vous les bonnes questions des vaccins qui n’immunisent pas et n’empêche pas la propagation du virus ne sont pas des vaccins et de devoir les faire tous les 4 mois est la preuve la plus évidente que ce ne sera pas une solution.

  2. Olivier Staub

    Le tout vaccin n’est pas bon pour tout le monde les gens qui ont des thromboses, des embolies sous anticoagulants ne peuvent pas être vaccinés (c’est sur les contrindication ma de pfizzer ou les autres vaccins), or le ministère de la santé partisan de la politique tout vaccin s’y oppose et prends la position de dire qu’il n’y a pas de contrindication !!! Alors qu’en toutes lettres sur les notices des fabricants de vaccins ??? Comment peut-on être aussi obtus ???

  3. L’obligation vaccinale st inadmissible avec un produit encore en phase de test.
    Ce serait la fin du Luxembourg.

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