Accueil | Politique-Société | Luxembourg : jeu du chat et de la souris lors de la manif antirestrictions

Luxembourg : jeu du chat et de la souris lors de la manif antirestrictions


Le cortège de manifestants a réussi à pénétrer dans le coeur de la capitale. (Photos : dm)

Quelque 500 personnes ont défilé ce samedi à travers les rues de Luxembourg pour dénoncer une nouvelle fois contre la «dictature sanitaire». Partis de la Gare, les manifestants ont engagé un intense jeu de chat et de la souris avec la police. Ils ont réussi à pénétrer dans le coeur du centre-ville, sans toutefois créer de dégâts.

Nouvelle année, même scènes surréalistes dans la capitale. Alors que le mouvement s’était solidement essoufflé pendant les fêtes, un nouveau «rassemblement national» pour dénoncer la «dictature sanitaire» s’est formée ce samedi après-midi devant la Gare.

Ils étaient en fin de compte entre 400 et 500 personnes à rejoindre un défilé qui a été emmené par plusieurs dizaines de fauteurs de trouble, clairement identifiables comme hooligans venus de Lorraine. Cela n’empêche pas que les centaines d’autres manifestants, paisibles, ont suivi ces leaders venus pour en découdre avec la police.

Des hooligans en tête du cortège

Dans un premier temps, le cortège s’est dirigé, en passant par l’avenue de la Liberté, vers le pont Adolphe et le boulevard Royal. Très tôt des pétards ont éclaté et des fumigènes allumés. Des chants de foot («Tous ensemble», «On est chez nous») sont venus se mêler aux slogans usuels «Liberté», «On est libre» et désormais aussi des appels à la «Révolution».

Dans un premiers temps la police a veillée au grain barrant la route au cortège pour accéder au centre-ville. Une fois dépassé le Royal-Hamilus, à hauteur de l’avenue Emile-Reuter, les manifestants ont toutefois décidé de rebrousser chemin et retourner en direction de la Gare. Le jeu du chat et de la souris était engagé et il était tout près de déborder.

Ils rebroussent chemin et pénètrent dans le centre-ville

Les fauteurs de trouble en premiers ont trouvé la lacune dans le dispositif policier moins important que lors des samedis de décembre. C’est en passant par la place de Bruxelles et le boulevard Roosevelt que le cortège a réussi à s’engager dans rue Philippe-II, bien remplie par des gens venus profiter du premier samedi des soldes.

La police s’est momentanément retirée pour encadrer tout simplement le défilé qui est parti à gauche et à droite sans véritable idée où aller. De la rue Philippe-II, les manifestants ont pénétré sur la Place d’Armes, remonté la rue du Curé pour s’engager dans la rue du Marché-aux-Herbes, sans toutefois se rassembler devant la Chambre des députés et le Palais, cette fois non-surveillés par un peloton de la police.

Reprise du contrôle

Le cortège est reparti en direction de la Place Guillaume-II pour remonter ensuite la rue du Fossé et retourner via la Grand-Rue vers le boulevard Royal. La police était complètement absente lorsque les premiers manifestants ont bloqué le croisement Royal-Emile Reuter.

Assez rapidement, le défilé est une nouvelle fois repartie en direction de la Gare, non sans venir provoquer la police, ayant réussi à quadriller le coeur de la capitale.

Une double rangée d’agents s’est postée au croisement Bruxelles-Roosevelt. «Personne ne passe», crie un chef de peloton. Quelques provocations plus tard et un jet de canette de bière, le cortège a repris son chemin vers la Gare, où il est arrivé peu avant 16 h 30, toujours sous haute surveillance par des dizaines de policiers.

De la Gare à Hollerich

Sur les réseaux sociaux, il était à observer qu’une frange de manifestants est ensuite reparti vers la rue de Strasbourg pour aller jusqu’à la porte de Hollerich et l’ancien Abattoir. Ils restaient encadrés par la police.

Peu avant 17 h, la situation était a priori revenu au calme.

Calme plat au Glacis

Pendant ce temps, seule une petite cinquantaine de manifestants avaient suivi l’appel de la Polonaise solidaire et de Saturday for Liberty, réuni dans les règles de l’art au Glacis. Cette fois, ils n’ont pas été rejoints par le soi-disant «rassemblement national».

Tout au long de l’après-midi, le trafic de bus, du tram et individuel a été fortement perturbé au sein de Luxembourg-Ville.

Suivez-nous sur FacebookTwitter et abonnez-vous à notre newsletter quotidienne.

2 plusieurs commentaires

  1. resident Lux

    « venus de Lorraine » grrrrr ces français pourraient rester chez eux

  2. UNE RAISON DE PLUS DE NE PLUS JAMAIS METTRE LES PIEDS EN VILLE !

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.