Accueil | Politique-Société | Ligne Luxembourg-Liège : les cheminots unis face à l’inertie

Ligne Luxembourg-Liège : les cheminots unis face à l’inertie


(De g. à dr.) Thierry Coune, pour la CGSP-Cheminots, Jean-Claude Thümmel, Frank Gilbertz et René Birgen, pour le FNCTTFEL-Landesverband,réclament une ligne ferroviaire Luxembourg-Liège enfin digne de ce nom. (photo Fabrizio Pizzolante)

La devise belge convient à merveille pour qualifier l’alliance des syndicats FNCTTFEL-Landesverband et CGSP-Cheminots, face à l’inertie des politiques dans le dossier de la ligne ferroviaire Luxembourg-Liège.

Cheminots luxembourgeois et belges sont unis depuis des années pour que cette ligne soit enfin modernisée et permette aux frontaliers belges de venir travailler au Grand-Duché dans de dignes conditions.

Les syndicats luxembourgeois FNCTTFEL-Landesverband et belge CGSP-cheminots Liège-Verviers-Welkenraedt en ont franchement ras la casquette (de cheminot). Ils attendent depuis trop longtemps que les politiques bougent et modernisent la ligne Luxembourg-Liège. Cependant, aujourd’hui ils osent entrevoir une lueur d’espoir au bout du tunnel.

Car si seuls le gouvernement luxembourgeois et les CFL investissent dans ce tronçon, alors que le statu quo est de mise côté belge, les deux syndicats comptent désormais renouer le dialogue avec les politiques belges. Et plus particulièrement avec le nouveau ministre fédéral en charge des transports  : le ministre de la Mobilité, qui a sous sa tutelle la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), le libéral François Bellot.

L’espoir François Bellot

Le ministre a, en effet, repris les fonctions de la ministre Jacqueline Galant, qui a démissionné du gouvernement Michel le 15  avril en raison de problèmes de sécurité à l’aéroport de Zaventem touché par les attentats du 22 mars. « Nous attendons de négocier avec lui », a confié Thierry Coune, secrétaire régional à la CGSP-Cheminots.

En attendant, les deux syndicats appellent toujours de leurs vœux la modernisation de la «ligne 42», «la mal-aimée» comme ils se plaisent à l’appeler.

En plus des investissements, ils revendiquent une augmentation de la cadence des trains (voire un horaire cadencé) sur cette ligne et une amélioration globale de l’offre relative au matériel roulant. Par ailleurs, les deux syndicats rappellent aux politiques qu’ils auront tout à gagner d’une future connexion directe au réseau des trains à grande vitesse qui desservent les réseaux internationaux. Affaire à suivre, donc.

Claude Damiani

Solidarité avec la Belgique

Le FNCTTFEL-Landesverband a tenu à exprimer sa solidarité avec le peuple belge, après le terrible accident ferroviaire survenu entre Namur et Liège. « C’est avec consternation que nous avons appris ce matin la nouvelle tragique de l’accident ferroviaire entre Namur et Liège (…) Nous tenons à exprimer nos sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de l’accident de train et à adresser un message de solidarité à nos camarades belges », ont dit les représentants du syndicat  : son président, Jean-Claude Thümmel, son vice-président, Yannick Jacques, et son secrétaire général, Franky Gilbertz. Par ailleurs, le FNCTTFEL-Landesverband a catégoriquement refusé de se « lancer dans des spéculations sur l’origine de cet accident tragique ». Il espère « que les causes de l’accident seront élucidées dans les plus brefs délais afin que les conclusions qui s’imposent soient tirées et que les mesures nécessaires soient prises. » 

 

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.