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Législatives : «Le prochain Premier ministre s’appellera Claude Wiseler !»


Le Parti chrétien-social a donné le ton, lors du lancement officiel de sa campagne pour les élections législatives. (Photo Julien Garroy)

Le parti d’opposition compte reprendre le pouvoir le 14 octobre. Il dit avoir un vrai plan pour le pays :logement, mobilité, enfants et innovation…

« Si on veut le changement le 14 octobre, il y a seulement un choix : il faut voter le parti CSV. » Le Parti chrétien-social a donné le ton vendredi, lors du lancement officiel de sa campagne pour les élections législatives. «Le prochain Premier ministre s’appellera Claude Wiseler !», entonnait son président, Marc Spautz.

Pour la présentation de sa campagne, le plus grand parti d’opposition n’avait pas sorti ses 60 candidats. On se souvient des socialistes qui, quelques jours plus tôt, avaient débarqué en bus avec une quarantaine de candidats «en équipe» sur les friches industrielles d’Esch-Schifflange. Vendredi matin, c’est le trio du CSV–le chef de fraction et tête de liste nationale Claude Wiseler, le président et tête de liste Sud Marc Spautz et le secrétaire général Laurent Zeimet–qui a pris les choses en main.

Rendez-vous était donné aux Rotondes, à Luxembourg-Bonnevoie. Un lieu qui n’a pas été choisi par hasard, si l’on suit Laurent Zeimet : «C’est un endroit proche de la gare, un endroit où beaucoup de gens passent, où des chemins se croisent et où l’on peut prendre différentes directions et choisir un nouveau chemin. C’est également un lieu important pour la mobilité de demain.» Le secrétaire général aura fait un crochet par l’histoire en citant le fameux texte du Feierwon : «Mir wëlle bleiwe wat mir sinn.» «Pour le CSV, il faut se réinventer tout en restant fidèle.»

« Nous ne nous limitons pas aux cinq prochaines années»

C’est toujours aux Rotondes que le parti s’est donné rendez-vous pour la soirée électorale le 14 octobre. D’ici cette date, il reste toutefois du pain sur la planche. Les quatre à cinq prochaines semaines s’annoncent intensives. «La campagne électorale, c’est l’occasion d’expliquer ce que l’on veut faire, de discuter avec les gens. C’est un moment précieux pour un politicien», se réjouit Claude Wiseler.

«Mir hunn e Plang fir Lëtzebuerg» («On a un plan pour le Luxembourg») : tel est le slogan du CSV. Le parti insiste : il ne compte pas faire une campagne revancharde. Parmi ses priorités figurent l’accès au logement, la mobilité pour aujourd’hui et pour l’avenir, l’éducation, la famille et un Luxembourg capable d’innover. «Certes, il y a certains thèmes qu’on a en commun avec les partis politiques concurrents, concède Laurent Zeimet. Mais ce qui nous différencie, c’est que nous sommes convaincus d’avoir élaboré un plan. Nous voulons mener une politique cohérente.» Il enchaîne:«Par exemple, si nous voulons avancer dans tous les domaines précités, nous avons besoin d’un plan pour une réforme administrative.»

La tête de liste nationale renchérit : «Le CSV fait une campagne factuelle avec une vision cohérente de l’évolution du Luxembourg les 20, 30 et 40 prochaines années. Nous ne nous limitons pas aux cinq prochaines années.»

Fabienne Armborst

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