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Explication de texte des syndicats enseignants du secondaire


L'intersyndicale des enseignants a tenu à clarifier sa position. (Photo Alain Rischard)

Rien ne va plus entre Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, et l’intersyndicale des enseignants du secondaire Apess, Féduse et SEW/OGBL.

Depuis que ces derniers ont recommandé à leur base de voter contre le préaccord négocié avec le ministère, Claude Meisch a durci le ton envers les syndicalistes, auquel il reproche «un manque de professionnalisme» qui est de nature à mettre en question toute négociation future avec les syndicats.

L’intersyndicale a donc tenu une nouvelle fois à expliciter sa démarche. Mais elle étonne. Pourquoi en effet avoir participé aux réunions de la commission de conciliation pour dénoncer peu de temps après l’accord trouvé à cette occasion ?

Pourquoi faire comme si on était d’accord, alors qu’on ne l’était pas ? Daniel Reding, président de l’Apess, a beau souligner, comme il le faisait déjà vendredi dans les colonnes du Quotidien, que l’acte de conciliation ne constitue «en aucun cas un accord, mais seulement une proposition d’accord à soumettre au vote» , le mystère à la base de cette volte-face demeure entier.

La commission de conciliation dément

Lors de la dernière consultation, Claude Meisch aurait fait «des remarques désobligeantes», affirme Daniel Reding. Pire, le procès-verbal final serait la copie d’un document ministériel.

Une accusation démentie par la commission de conciliation, vendredi : «Après la réunion du 4 mai 2015 lors de laquelle l’accord de principe avait été trouvé, un projet de procès-verbal de conciliation reprenant le détail des points de l’accord a été dressé par Monsieur le secrétaire de la commission de conciliation. Ce projet a été soumis pour avis à toutes les parties.»

Frédéric Braun

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