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Élections : pas question d’abolir le vote obligatoire


La Chambre compte analyser des échantillons des relevés des bureaux de vote pour mieux cerner le phénomène de l'abstention. (photo archives Fabrizio Pizzolante)

À l’initiative d’Alex Bodry (LSAP), la Chambre des députés va commander une étude approfondie sur le phénomène de l’abstention qui portera sur les législatives de 2018.

En parallèle, une collecte de données et d’informations plus complète sera lancée avec le soutien du ministère d’État. Une adaptation des sanctions pour les abstentionnistes non excusés est également envisagée. D’autant qu’il n’y a plus de poursuites du parquet à ce sujet depuis 1964 !

Alex Bodry nous le confirme : aucun parti représenté à la Chambre ne songe actuellement à abolir le vote obligatoire. Et pour cause : avec un taux de résidents pouvant voter aux législatives qui n’atteint plus que 50%, le déficit démocratique ne cesse de se creuser. «Le vote obligatoire continue à constituer une barrière psychologique», estime Alex Bodry.

Le député socialiste renvoie aussi vers des exemples où le vote obligatoire a été levé. Il cite les Pays-Bas, où le vote n’est plus obligatoire depuis le début des années 70, mais aussi le Land autrichien du Vorarlberg, qui a aboli le vote obligatoire en 2003. «On a constaté à chaque fois une chute de 10 à 15 points du taux de participation aux scrutins qui ont suivi», constate Alex Bodry.

Il ne s’agit donc pas d’exemples à suivre pour le petit Grand-Duché.

David Marques

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