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Covid : un virus toujours présent, mais moins virulent


Pour les scientifiques du projet Coronastep, le maître-mot est l’anticipation.

Si aujourd’hui la situation sanitaire s’est nettement améliorée, l’apparition de nouveaux virus n’est pas à exclure dans le futur.

L’Europe connaîtra-t-elle une nouvelle pandémie dans les années à venir ? Pour Leslie Ogorzaly et Henry-Michel Cauchie, tous deux à la coordination et direction du projet Coronastep, l’apparition de nouveaux virus reste fortement possible dans le futur. «Il y a deux types de virus qu’on pourrait voir comme problème émergent. Il y a ceux qui viennent de milieux naturels comme la forêt. Il y en a d’autres qui sont aussi portés par des animaux, comme les moustiques, les chauves-souris ou encore les chameaux», indique Henry-Michel Cauchie.

Une anticipation dont le but est, in fine, de détecter un possible nouveau virus. «Avec l’expérience que l’on a, si un nouveau virus arrive, on sait qu’il va apparaître dans une région du monde et se propager très vite par les transports. On peut, par exemple, analyser les eaux usées des aéroports. C’est ce que nous avons fait pendant la crise à Luxembourg. Cela permet de savoir à partir de quelle région du monde un virus est en train de se propager», analyse le directeur de Coronastep.

Un virus devenu saisonnier

À l’image de la grippe, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le coronavirus comme virus saisonnier. Aujourd’hui, s’il est présent, il reste beaucoup moins virulent que durant la pandémie, comme l’atteste le directeur du Coronastep. «On voit qu’il y en a même plus que durant la toute première vague. Mais la grande différence, c’est que les gens sont moins sévèrement touchés, donc on a beaucoup moins de personnes en hospitalisation et surtout en soins intensifs. La gravité de la maladie a changé. Par contre, on est plus inquiets sur le covid long et les séquelles qu’il peut engendrer.»

Grâce à la méthode des eaux usées, les scientifiques ont constaté depuis fin septembre et début octobre un pic des contaminations. «On est sur un plateau avec des valeurs assez élevées. Les gens ne se testent plus mais nous, on continue à le voir grâce aux eaux usées», précise Henry-Michel Cauchie.

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