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Agriculture : les mirabelles, victimes de la pluie


Jean-Claude Muller est producteur de fruits et légumes à Contern.

Jean-Claude Muller, producteur de fruits et légumes, constate depuis l’arrivée de la pluie, des répercussions positives mais aussi négatives sur ses cultures maraîchères, en particulier pour les mirabelles.

La plus célèbre prune de Lorraine victime du mauvais temps. Jean-Claude Muller, l’un des deux seuls producteurs de mirabelles du Grand-Duché, a commencé sa récolte il y a seulement quelques jours. Mais les pluies intenses de juillet ont eu des répercussions sur la qualité de ses fruits. «La pluie les a fait mûrir très vite. Le problème, c’est qu’elles éclatent à la récolte. Et certaines, pas toutes, pourrissent rapidement», regrette l’agriculteur.

Une situation qui a engendré des pertes importantes dans ses cultures maraîchères. «Nous avons entre 20 à 50 % de pertes à cause de la pluie. En fonction de là où se situent les arbres, certains ont été plus ou moins touchés», précise le producteur qui possède deux hectares de mirabelles nancéiennes.

D’autres productions également touchées

En plus des mirabelles, d’autres cultures maraîchères ont également été touchées par le mauvais temps, comme les salades. «C’est plus gérable que les mirabelles, mais on voit déjà apparaître des maladies sur certains légumes», assure Jean-Claude Muller.

En revanche, la pluie n’a pas eu que des effets négatifs. Après deux mois de sécheresse extrême, l’agriculteur attendait avec impatience l’arrivée de la pluie, mais pas avec une telle intensité. «Pour que ça soit efficace dans les terres, il faudrait qu’il pleuve plus longtemps et pendant plusieurs mois et non pas d’un coup, comme les averses. Mais, pour les cultures comme les choux et les carottes, la pluie est très positive», se réjouit-il.

Pour essayer de s’adapter au plus vite aux changements et instabilités climatiques, le producteur a investi dans des systèmes d’irrigation et de protections contre la pluie. «On ne peut pas le faire pour toutes les cultures. Le souci, c’est que c’est souvent très cher. Cela peut aller jusqu’à 200 000 euros par hectare pour des protections.»

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