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Thionville : il tente de voler 4 tonnes de granulés chez son logeur pour les revendre 500 €


Les policiers, appelés par la victime, ont mis terme à la transaction avec les acheteurs contactés par le prévenu. Les 4 tonnes de granulés subtilisées devaient être cédées à hauteur… de 500 €. (Photo d’illustration RL /Jonathan Breuer)

Un homme sans domicile fixe a abusé de la bienveillance d’un chef d’entreprise thionvillois qui avait accepté de l’héberger dans un entrepôt. Il a tenté de faire main basse sur 4 tonnes de granulés de bois afin de les revendre pour la somme de 500 €. Le sans-abri, qui n’est pas parvenu à mettre son plan à exécution, écope de huit mois de prison.

C’est ce qui s’appelle tirer sur la corde, jusqu’à ce qu’elle craque. Avec des conséquences judiciaires en prime. Soit huit mois de prison avec mandat de dépôt, prononcés ce mercredi 10 mai par le tribunal correctionnel de Thionville.

A la barre, le prévenu, une personne sans-abri, admet avoir abusé de la bienveillance d’un chef d’entreprise thionvillois. Ce dernier lui avait donné l’autorisation de se réfugier quelques mois dans son entrepôt, en automne dernier, et d’éventuellement piocher dans le stock de petites choses stockées çà et là pour subvenir à ses besoins. Mais évidemment pas de mettre la main sur son stock de granulés de bois.

Les 4 tonnes de pellets pour 500 €

Car le sans-abri a tenté de revendre les quatre tonnes de pellets entreposées chez son logeur à des «amis d’amis», pour la somme de 500 €. Du vol, en clair. Le mis en cause, natif de Nancy, le reconnaît lors de l’audience : «Oui, c’est vrai, je savais bien que je n’avais pas le droit de vendre ces granulés de bois. Je voulais juste me faire de l’argent pour m’acheter de quoi manger et m’offrir une couette. » Ce natif de Nancy, multicondamné en Lorraine et en Alsace, n’a pas pu mettre son plan à exécution. La transaction n’a finalement pas lieu en octobre dernier : alerté, le propriétaire des lieux a appelé les forces de l’ordre qui ont interpellé tout ce petit monde.

Déjà incarcéré dans le cadre d’une autre affaire, le prévenu restera donc en prison avec cette peine de huit mois. Un autre homme sans domicile fixe était également poursuivi du chef de vol en réunion. Il a été relaxé, le tribunal estimant qu’il n’avait pas été impliqué de façon active.