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Mise à pied à l’ACL : vers un procès en appel


Certains salariés auraient du mal à accepter le jugement. A l'annonce du retour de la déléguée du personnel pour le 11 juillet 2017, trois collaborateurs se seraient effondrés. (illustration Isabella Finzi)

Début février 2017, la secrétaire de la délégation du personnel OGBL à l’ACL avait été suspendue de toutes ses fonctions. Le tribunal du travail de Luxembourg s’est penché sur la régularité de cette mise à pied.

Le 3 juillet, il a déclaré la demande de résiliation du contrat de travail par l’ACL non fondée et la mise à pied a été annulée. Le tribunal a retenu qu’à partir des éléments soumis, l’employeur n’avait pas rapporté la preuve d’une faute grave commise par la salariée rendant immédiatement et irrémédiablement impossible le maintien des relations de travail.

Il semble qu’une partie du personnel du service Assistance Centers de l’ACL ait du mal à accepter ce jugement. Dans un communiqué diffusé lundi après-midi à la presse, ces salariés indiquent qu’ils s’opposent au réengagement de la déléguée du personnel. Ils reprochent notamment le harcèlement de la part de leur chef d’équipe.

Vendredi, ils auraient ainsi demandé au président de l’ACL d’interjeter appel contre la décision de justice. Ce mardi matin, ils organisaient une manifestation devant le bâtiment de l’ACL à Bertrange pour faire part de leur «manifestation de la vérité». Toujours selon le communiqué, à la suite de l’annonce du retour de la déléguée du personnel à l’ACL pour le 11 juillet 2017, trois collaborateurs se seraient effondrés. Ils se trouveraient toujours actuellement sous contrôle médical.

Fabienne Armborst

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