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Mineure de 13 ans violée : il écope de 3 ans avec sursis


D'après le représentant du parquet, le jeune homme a profité du jeune âge et de la situation précaire de la fille. (illustration Fabienne Armborst)

Trois de prison avec sursis. Telle est la peine dont a écopé, jeudi après-midi, un jeune homme de 22 ans poursuivi pour avoir violé à deux reprises une mineure de 13 ans en octobre 2015 alors qu’elle avait fugué d’un foyer au Limpertsberg.

Il est placé sous le régime du sursis probatoire pour une durée de cinq ans avec l’obligation de suivre un traitement et d’indemniser la partie civile. 2 000 euros ont été alloués à la mineure pour le dommage moral. Enfin, pendant une durée de dix ans, il est interdit au jeune homme d’exercer une activité professionnelle, bénévole ou sociale avec des mineurs.

«La première fois, elle était consentante. La seconde fois, je ne me souviens de rien, s’était défendu le prévenu à la barre de la 13e chambre correctionnelle. J’avais pris deux Dafalgan, car j’avais des maux de tête.» Face aux juges, il ne s’était pas non plus souvenu avoir photographié les parties intimes de la mineure alors qu’elle dormait. Il n’avait pas plus d’explications pour la dizaine de photos pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur et son portable.

D’après le représentant du parquet, le jeune homme a profité du jeune âge et de la situation précaire de la fille : «Pour le premier fait, les deux parties parlent de relations consenties. Or à l’époque, la fille avait 13 ans. Elle n’avait pas atteint la majorité sexuelle (NDLR : 16 ans) et ne pouvait donc pas donner son consentement.» «Comme il connaissait bien la famille, il devait être au courant de son jeune âge», avait-il ajouté.

Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.

Fabienne Armborst

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