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Luxembourg : le violeur présumé acquitté


Alberto s’est effondré de joie à la barre à l’annonce de son acquittement. (photo : archives lq/julien garroy)

Alberto a été acquitté hier d’une série de viols qu’il était accusé d’avoir commis pendant deux ans sur son cousin Michael, alors mineur.

Alberto, 42 ans, était suspecté d’avoir violé son cousin Michael d’août 2004 à août 2006. Le tribunal a acquitté l’homme de 42 ans qui s’est écroulé en pleurs de soulagement à la barre de la 13e chambre criminelle du tribunal d’arrondissement de Luxembourg.

Michael, 29 ans aujourd’hui, avait dénoncé les faits en juin 2018 après avoir appris que son agresseur venait de revenir au Luxembourg après des années passées en Équateur – pays d’origine des protagonistes de l’affaire – et en Espagne. Le jeune homme avait dit avoir gardé le silence pendant des années se sentant incompris. Issu d’une famille d’immigrés clandestins, il aurait craint que sa famille ne soit expulsée du Luxembourg s’il se confiait aux autorités judiciaires.

Alberto, lui, a nié les faits, soutenu par sa maman et une tante. Il a accusé Michael d’être instrumentalisé par sa mère et de mentir par vengeance ou pour l’argent. Le procès avait été l’occasion de laver le linge sale en famille. Si les faits présumés n’avaient pas été aussi graves, on aurait pu en sourire.

«Un objet sexuel»

Me Knaff, l’avocat du prévenu, a affirmé que le témoignage de la victime ne reflétait pas suffisamment «la violence de l’acte» et le traumatisme vécu pour être crédible. Il a dénoncé une «absence totale de preuves». Une thèse balayée par le procureur qui a accrédité la version de Michael en se basant sur le récit «cohérent» livré par le jeune homme malgré les années écoulées et son jeune âge à l’époque des faits. «Alberto se servait de Michael à discrétion comme d’un objet sexuel», avait-il assuré. Le tribunal a rejoint l’avocat quant à la non-prescription des faits.

Le casier du prévenu étant vierge et les faits étant anciens, le représentant du parquet avait estimé qu’il pouvait bénéficier de circonstances atténuantes et avait requis une peine de dix ans d’emprisonnement à son encontre. Il ne s’est pas opposé à un sursis partiel, mais a exclu la possibilité d’un sursis intégral étant donné la gravité des faits.

Un commentaire

  1. Cher soi-disant journalistes , l’homme est belle et bien un citoyenne injustement poursuivie et pas un violeur présumé .

    Arrêtez avec votre politique tendancieux et préconçu.

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