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[Justice] Maris violents à la barre


illustration AFP

Des affaires de violences conjugales ont valu à des maris violents de comparaître au tribunal, lundi à Luxembourg.

La tablette qui a exaspéré le mari

«C’est la plus honteuse bêtise que j’ai faite de ma vie.» Le prévenu âgé de 35 ans qui a comparu lundi reconnaît avoir porté des coups à son épouse le 15 juillet dernier, après une différence d’opinion. Selon le dossier, ce soir-là, voulant se coucher, il avait essayé de convaincre son épouse d’éteindre sa tablette. Il avait fini par secouer sa femme enceinte. Cette dernière avait répliqué en le mordant à la main. C’est alors qu’il lui avait flanqué une gifle.

«D’après la photo, Madame avait le visage assez enflé», a remarqué le président de la chambre correctionnelle. L’épouse n’était pas présente au tribunal. Maintenant tout serait arrangé. Elle a donné naissance à un petit garçon et a écrit au parquet que tout était rentré dans l’ordre et qu’elle retirait sa plainte. Le parquet a requis une amende contre le prévenu. Le 5 novembre, le tribunal rendra son jugement.

« Je vais prendre ton âme »

Ce n’est pas la première fois que ce mari se retrouve devant le tribunal. «Ayant déjà été condamné en 2013 à douze mois de prison avec sursis pour des faits similaires survenus en 2010, il aurait dû se rappeler qu’en cas de récidive le sursis intégral risque de tomber», a remarqué le président de la chambre correctionnelle, Prosper Klein.

Aujourd’hui, on reproche au prévenu d’avoir assené, le 11 novembre 2014, à sa femme de 32 ans des coups de poing, plus précisément dans la nuque, après qu’il avait voulu l’embrasser. «Je vais te tuer et pendre ton âme», lui aurait-il également dit. À l’époque, le couple était en instance de divorce. Aujourd’hui, il vit séparé, mais la procédure est en suspens. «On s’est expliqués. Entre nous, il n’y a plus de rancune», a affirmé à la barre le prévenu qui conteste toutefois avoir frappé son épouse.

Dans son réquisitoire, le parquet a soulevé la différence existant entre les déclarations de l’épouse et ce que le médecin a constaté. Pour la peine, il se rapporte donc à la sagesse du tribunal. Le 5 novembre, ce dernier rendra son jugement.

Fabienne Armborst

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