Accueil | Police-Justice | Ils lui avaient injecté de l’air dans le rectum : prison ferme

Ils lui avaient injecté de l’air dans le rectum : prison ferme


Les condamnés avaient une vingtaine d'années quand les faits se sont produits en 2018 dans le district rural de Jaeren.(photo : Kartverket/Flickr).

La blague de potaches avait mal tourné : la justice norvégienne a condamné à plusieurs mois de prison des jeunes qui, lors d’une fête, avaient injecté de l’air comprimé dans le rectum d’un camarade hors d’état de se défendre.

Après les faits qui s’étaient produits en 2018 lors d’une soirée au cours de laquelle elle s’était endormie, la victime s’était plainte de problèmes physiques et psychologiques. « À la majorité, la Cour estime prouvé au-delà de tout doute raisonnable que le plaignant a été exposé à un impact de puissance significatif au niveau du rectum suite à l’injection d’air depuis le compresseur, ce qui a entraîné une altération des fonctions du rectum et du sphincter », selon le verdict.

La police avait estimé que 13 litres d’air comprimé avaient été injectés dans le corps de la victime qui, en état d’ébriété, ne s’était pas réveillée. Un chiffre qui ne peut être établi avec certitude, a jugé le tribunal de district de Jaeren.

Âgés d’une vingtaine d’années au moment des faits, les cinq accusés avaient de leur côté plaidé une blague de potaches, habituelle selon eux dans les soirées festives organisées par leur organisation représentant la jeunesse rurale.

Quatre d’entre eux ont été condamnés à jusqu’à sept mois de prison ferme pour atteinte à l’intégrité physique et/ou pour avoir filmé la scène et l’avoir diffusée sur des réseaux sociaux, et le cinquième à une simple amende. Le plaignant s’est aussi vu accorder 90 000 couronnes (environ 8 500 euros) de dommages et intérêts.

LQ/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.