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France : un cheval retrouvé égorgé, plusieurs cas recensés ces derniers mois


De nombreux chevaux, poneys et ânes ont été tués ou mutilés ces derniers mois en France. (illustration Claude Lenert)

Un pur-sang a été retrouvé égorgé par ses propriétaires près de Lannion (Côtes-d’Armor) et une enquête a été ouverte, a-t-on appris mercredi auprès des gendarmes de Saint-Brieuc. Ces derniers mois, plusieurs macabres découvertes du genre ont été faites en France.

« Les propriétaires d’une ferme située à Plouzélambre ont retrouvé leur cheval égorgé mardi, dans un champ près de leur domicile. Une enquête a été ouverte », a indiqué la gendarmerie. Aucune piste n’est privilégiée pour le moment par les enquêteurs. Et aucun fait similaire n’avait à ce jour été signalé dans les Côtes-d’Armor.

De nombreux chevaux, poneys et ânes ont été tués ou mutilés ces derniers mois en France, notamment en Vendée, dans le Jura, dans la Somme ou le Rhône, sans que la raison de ces sévices et l’usage des organes prélevés soient connus. D’autres cas ont aussi été recensés en Normandie et dans le Sud-Ouest.

« Est-ce un challenge lancé sur internet ? Un défi ? La pulsion d’un individu ? Toutes les pistes sont envisagées », estimait fin juin Bruno Wallart, commandant de la compagnie de gendarmerie de Riom (centre). Ces enquêtes bénéficient du soutien de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, en appui aux brigades locales.

La Fédération d’équitation « horrifiée »

La Fédération française d’équitation (FFE) a annoncé mercredi qu’elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires d’équidés qui ont été tués ou mutilés. « Face à la série d’actes de cruauté envers des équidés sur l’ensemble du territoire français, la Fédération française d’équitation annonce se porter partie civile aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte », a-t-elle précisé dans un communiqué. « Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale et nous souhaitons, en lien avec la Ligue française de protection du cheval, mobiliser l’ensemble des acteurs de la Filière cheval en France », explique la 3e fédération sportive de France.

Par cette action, la FFE « entend combattre ces actes de barbarie et compléter l’aide qu’elle apporte déjà au service spécialisé de la Gendarmerie nationale, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique ». Serge Lecomte, le président, s’est dit « horrifié devant ces actes de cruauté qui se multiplient » et en « appelle à la vigilance de tous pour mettre fin au plus vite à ces atrocités ». Il invite « les personnes concernées ou disposant d’informations sur ces affaires à s’adresser aux services de Gendarmerie ou de Police de leur domicile ».

LQ/AFP

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