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États-Unis : crash d’un bombardier de 39-45, au moins 7 morts


Ces "forteresses volantes" embarquent régulièrement du public à bord. (illustration AFP)

Un bombardier de la Seconde Guerre mondiale avec 13 personnes à bord s’est écrasé mercredi sur un aéroport du Connecticut, dans le nord-est des États-Unis, un accident qui a fait au moins sept morts, selon des responsables cités par les médias locaux.

Le bombardier, un B-17, s’est écrasé juste avant 10h locales à l’aéroport de Bradley International, alors qu’il avait demandé à faire un atterrissage d’urgence à la suite d’un problème technique, moins de dix minutes après son décollage, a expliqué lors d’un point presse le directeur de l’aéroport, Kevin Dillon.

L’avion, opéré par la fondation Collings, qui embarque régulièrement du public pour voler à bord de vieux coucous, transportait 13 personnes, dix passagers et trois membres d’équipage, a précisé James Rovella, responsable du Connecticut pour la sécurité publique. « Je peux confirmer qu’il y a des morts, dont je ne vous dirai pas le nombre », a-t-il déclaré lors d’un point presse mis en ligne par les autorités. « C’est beaucoup trop tôt pour en parler, on a un accident, du feu et des victimes très difficiles à identifier, nous ne voulons pas faire d’erreurs ».

Il a souligné que toutes les personnes à bord avaient été au minimum blessées, ainsi qu’une personne qui se trouvait dans un bâtiment de maintenance de l’aéroport que le bombardier a percuté en touchant le sol, avant de s’embraser. Un peu plus tard, plusieurs médias locaux, citant des responsables, ont indiqué que l’accident, qui a généré une grosse fumée noire visible à des kilomètres à la ronde, avait fait au moins sept morts, et au total neuf blessés, y compris trois personnes qui étaient au sol au moment de l’accident.

Trop vieux pour voler ?

Interrogée, un porte-parole de la police du Connecticut n’a pas démenti ce chiffre.

On ignorait pour l’instant les causes de l’accident. Dans un extrait de conversation entre le pilote et la tour de contrôle de l’aéroport, mis en ligne par certains médias, on entend le pilote demander, peu après le décollage, de pouvoir atterrir d’urgence à cause d’un problème de moteur. Lors de la conférence de presse, le sénateur du Connecticut Richard Blumenthal a souligné qu’il y avait seulement au total 18 bombardiers B-17 – surnommés « forteresses volantes » et fabriqués à plus de 10 000 exemplaires à l’origine – qui volaient encore aux États-Unis.

« La tragédie qui a eu lieu ici pourrait être source de leçons pour tous ceux qui font encore voler ces appareils », a souligné le sénateur. « Ce sont des avions d’époque qui ont besoin d’être entretenus correctement, et s’il s’avère que des défauts ou une maintenance défectueuse ont causé l’accident ». Une équipe d’enquêteurs de l’agence nationale de sécurité dans les transports est arrivée sur place mercredi après-midi, et a immédiatement commencé à examiner le site de l’accident, appelant le public à envoyer des photos de toutes les étapes du vol qui pourraient aider à en trouver la cause. L’une des responsables de l’équipe a indiqué que les enquêteurs allaient notamment établir rapidement à quelles inspections étaient soumis ces vieux appareils, et s’il y avait lieu d’émettre d’urgence des recommandations de sécurité.

LQ/AFP

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