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Un des kamikazes de Bruxelles a utilisé un faux nom portugais


La carte d'identité falsifiée d'Ibrahim El Bakraoui était au nom de Miguel Dos Santos, ont précisé les autorités belges, confirmant une information dévoilée par la chaîne de télévision portugaise TVI24. (Capture vidéo TVI24)

L’appartement de la commune de Schaerbeek, d’où sont partis les auteurs présumés des attentats de l’aéroport de Zaventem, a été loué sous un faux nom portugais par l’un des kamikazes.

La carte d’identité falsifiée d’Ibrahim El Bakraoui était au nom de Miguel Dos Santos, ont précisé les autorités belges, confirmant une information dévoilée par la chaîne de télévision portugaise TVI24. Les images transmises par la télévision montrent la photo d’une carte d’identité belge, sur laquelle Ibrahim El Bakraoui porte une épaisse chevelure noire -sans doute une perruque- et des lunettes.

Le 22 mars au petit matin, les trois assaillants avaient quitté l’appartement situé rue Max-Roos à Schaerbeek. Ils avaient alors pris le taxi en direction de l’aéroport de Bruxelles où deux d’entre eux, dont le Belge de 29 ans Ibrahim El Bakraoui, s’étaient fait exploser. Le troisième, surnommé « l’homme au chapeau », est toujours recherché.

L’immeuble dans lequel se trouve l’appartement loué par les kamikazes avait été acheté il y a moins de six mois par un Portugais lié au secteur de la construction qui vit en Belgique, précise TVI24.

Un important arsenal y avait été retrouvé, notamment 15 kg d’explosif de type TATP, 150 litres d’acétone, des détonateurs et une valise remplie de clous et de vis, ainsi que divers ingrédients servant à la confection d’engins explosifs, avait indiqué le procureur fédéral belge au lendemain des attentats.

Un voisin était entré dans l’appartement

Selon TVI24, cinq hommes vivaient ou étaient de passage dans cet appartement. Un résident d’origine portugaise a expliqué à la chaîne de télévision être apparemment entré dans l’appartement des kamikazes au moment où ils étaient en train de fabriquer les explosifs, mais qu’il ne s’en était pas rendu compte sur le coup. Ce n’est qu’après les attentats qu’il a fait le lien entre les liquides et les explosifs, regrettant de ne pas s’en être aperçu avant.

Alors que des liquides s’étaient infiltrés dans son logement situé en-dessous, ce témoin dit avoir frappé à la porte de ses voisins, pensant qu’il s’agissait d’une fuite d’eau. Selon lui, les occupants des lieux ont tardé un bon quart d’heure avant d’ouvrir. L’un d’eux, qu’il a reconnu plus tard comme étant Ibrahim El Bakraoui, « était très nerveux. Il y avait une odeur très forte, insupportable dans l’appartement que je n’ai pas réussi à identifier ».

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