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Le siège d’Alep au cœur d’une réunion de l’UE à Luxembourg


Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn (à gauche), ce lundi à Luxembourg, en compagnie de ses homologues roumain (Lazar Comanescu) et français (Jean-Marc Ayrault). (photo AFP)

Les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’Union européenne, réunis lundi à Luxembourg notamment pour discuter du siège d’Alep en Syrie, n’envisagent pas de sanctions contre la Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, a déclaré la chef de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini.

L’UE, toutefois, pourrait décider de sanctions supplémentaires contre le régime syrien, a-t-elle ajouté.

« J’ai vu que cela a été beaucoup évoqué dans les médias, mais pas dans nos réunions. Dans aucune d’elles, la question (de sanctions contre la Russie) n’a été soulevée par un seul Etat membre », a affirmé Mme Mogherini devant la presse à son arrivée à la réunion.

Elle n’a toutefois pas exclu que soient débattues des sanctions contre le régime Assad qui viendraient en complément de celles déjà en vigueur. « Il y a des discussions là-dessus, bien sûr, ça fait partie des possibilités », a-t-elle dit.

Lors de cette réunion, où le dossier syrien devait accaparer la majeure partie des débats, « nous examinerons toutes les options qui permettront de faire pression beaucoup plus fort encore sur le régime de Bachar al-Assad mais aussi sur ses alliés », a déclaré de son côté Jean-Marc Ayrault, chef de la diplomatie française.

Mme Mogherini a souligné que l’UE disposait de « beaucoup d’autres instruments » hormis les sanctions. Elle a réinsisté sur la nécessité d’une solution politique à la guerre et du libre accès des convois humanitaires aux victimes.

Sur d’éventuelles sanctions contre la Russie, déjà dans le viseur de l’UE pour son rôle en Ukraine et l’annexion de la Crimée en 2014, « nous ne trouverons pas de consensus, ce n’est pas le bon moment, ça serait contre-productif », a souligné le Luxembourgeois Jean Asselborn.

Dimanche à Londres, où étaient réunis des pays soutenant l’opposition syrienne, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait déclaré que des « crimes contre l’humanité » étaient perpétrés lors des frappes contre les quartiers d’Alep tenus par les rebelles. Il a prévenu que des « mesures supplémentaires » étaient envisagées contre « le régime et ceux qui le soutiennent ».

Le Quotidien / AFP

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