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Incendies criminels : «Un besoin de reconnaissance»


Des pompiers sont parfois à l’origine d’incendies criminels.

Selon l’Office national des forêts, neuf incendies sur dix sont d’origine humaine et trois sur dix sont intentionnels.

Et parfois, l’on retrouve des soldats du feu derrière l’acte criminel. Comme cet ancien pompier volontaire, soupçonné d’être l’auteur de deux incendies début août dans le sud de la France, en détention provisoire depuis quelques jours. L’homme âgé de 33 ans comparaîtra le 28 septembre devant le tribunal correctionnel pour ces deux incendies. Il encourt jusqu’à dix ans d’emprisonnement.

Le 2 août, en début de soirée, les pompiers du département de l’Hérault étaient intervenus sur un incendie de végétation dans une zone naturelle et agricole de la commune de Pézenas. Le feu, éteint en deux heures, s’était propagé sur 500 m² sans causer de dégâts aux habitations. Les gendarmes étaient alors alertés de la présence sur les lieux d’un individu au comportement suspect qui avait également été vu plus tôt près d’un premier départ de feu, rapidement circonscrit par les pompiers.

Interpellé le soir même alors qu’il était alcoolisé, il finissait par reconnaître, après son dégrisement, être l’auteur des faits de Pézenas. Il contestait en revanche toute responsabilité dans le premier départ de feu et expliquait son geste par son alcoolisation, selon le parquet. Devant les gendarmes, il déclarait avoir été pompier volontaire en Ardèche (sud) entre 2008 et 2011 et être venu dans l’Hérault avec sa compagne pour rendre visite à de la famille.

Fin juillet, déjà dans l’Hérault, un forestier-sapeur, également pompier volontaire, avait reconnu en garde à vue être l’auteur de plusieurs incendies, expliquant ses actes par la poussée d’adrénaline qu’ils provoquaient et «un besoin de reconnaissance sociale».

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